Un prisonnier palestinien atteint de cancer est mort sous la torture dans une prison israélienne, un mois seulement après son arrestation dans le nord de la bande de Gaza assiégée.
Mohammad Anwar Labed est décédé après avoir subi des actes de torture en détention israélienne, a rapporté, jeudi 19 décembre, Quds News Network, une agence de presse palestinienne pour la jeunesse, citant la Croix-Rouge.
Le Palestinien atteint de cancer était originaire du camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, ajoute le rapport, sans donner plus de détails sur son arrestation ou son décès.
Depuis le début de la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande de Gaza en octobre 2023, au moins 49 prisonniers palestiniens ont perdu la vie dans les centres de détention israéliens, note le rapport.
Selon Quds News Network, des dizaines d’autres détenus originaires de Gaza sont également morts dans les prisons et les camps de torture israéliens. Néanmoins, les responsables israéliens refusent de révéler leur identité ou de donner des détails sur leur mort.
Israël maintient les prisonniers palestiniens, notamment ceux enlevés par le régime d’occupation à Gaza, dans des conditions déplorables, sans respecter les normes d’hygiène adéquates. Les détenus palestiniens sont également soumis à la torture, au harcèlement et à la répression systématiques.
Les organisations de défense des droits de l’homme avertissent qu’Israël continue de violer tous les normes du droit humanitaire international, ainsi que les droits et libertés accordés aux prisonniers par la Quatrième Convention de Genève et le droit international.
Selon le Centre d’études sur la situation des prisonniers palestiniens, environ 60 % des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes souffrent de maladies chroniques, et un certain nombre d’entre eux sont décédés en détention ou après avoir été libérés en raison de la gravité de l’état de leur santé.
Les détenus palestiniens ont constamment recours à des grèves de la faim illimitées pour exprimer leur indignation contre les conditions déplorables et inhumaines de leur détention illégale.