Les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre des individus et des entités iraniens et étrangers qu'ils accusent d'être liés aux programmes militaires iraniens visant à concevoir et à développer des armes légales.
Les départements d'État et du Trésor américains ont signalé mercredi des sanctions distinctes liées à la production par l'Iran de drones et de missiles.
Au total, trois individus et quatre entités, dont une basée hors d’Iran, sont visés par les sanctions.
Le département d'État américain a déclaré sur son site Internet avoir ciblé le commandant adjoint de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Majid Moussavi, pour être impliqué dans des activités qui ont « contribué matériellement » au programme de missiles balistiques de l'Iran.
Le département d'État a également imposé des sanctions à deux entités, sans les nommer, mais prétend qu’elles ont aidé l'Iran à produire des drones d'attaque unidirectionnels Shahed-136.
Il a réitéré ses précédentes allégations selon lesquelles l’Iran aurait fourni des drones Shahed-136 à la Russie pour les utiliser dans sa guerre contre l’Ukraine.
Entre-temps, l'Office of Foreign Assets Control (OFAC) a également publié un communiqué sur le site Web du Trésor affirmant qu’il avait imposé des sanctions à la société iranienne Sanat Danesh Rahpuyan Aflak, à son PDG Mohammed Abedini Najafabadi et au directeur technique Kaveh Merat ainsi qu'à la société suisse Illumove SA, qui, selon lui, était directement contrôlée par la société iranienne et son PDG.
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L'OFAC a déclaré que les deux sociétés et leurs dirigeants avaient été sanctionnés en raison de leur rôle dans le développement et l'approvisionnement de composants pour des systèmes de navigation sensibles pour l'Organisation du Jihad pour la recherche et l'autosuffisance (Research and Self-Sufficiency Jihad Organization), une entité dirigée par la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI FAS).
L'Iran a rejeté à plusieurs reprises les accusations concernant ses programmes de production de missiles et de drones, y compris les allégations selon lesquelles il aurait fourni des armes à la Russie pour les utiliser dans la guerre en Ukraine.
Les autorités iraniennes estiment que les sanctions de Washington ne visent qu'à contraindre l'Iran à se soumettre à une série de concessions politico-militaires.
