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L'USI de l'hôpital Kamal Adwan sous le feu des frappes d'artillerie israéliennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue de la destruction près de l'hôpital Kamal Adwan après le retrait des forces israéliennes, le 27 octobre 2024. ©Anadolu

Le mercredi 18 décembre a été un jour tragique pour l’hôpital Kamal Adwan, où l’unité de soins intensifs (USI) a été gravement endommagée par un incendie provoqué par des bombardements d’artillerie lourde israéliens.

Après une nuit d’attaques continues contre cet hôpital, le docteur Hussam Abou Safiya, directeur de l’établissement, a rapporté que les chars d’assaut de l’armée du régime israélien avaient ouvert le feu, tôt dans la matinée, sur l’hôpital, déclenchant un incendie dévastateur au sein de l’USI.

Dans un message publié sur X, le docteur Abou Safiya a condamné les attaques incessantes et délibérées des occupants israéliens, qui visaient à la fois l’hôpital et les maisons avoisinantes, notant que des tirs aveugles avaient été exécutés sur le site.

Un fait qu’il a qualifié de « miracle » est l’évacuation des patients sous respirateur durant l’incendie.

Le directeur de l’hôpital a également confirmé que l’USI, le seul service de soins spécialisés encore opérationnel dans le nord de Gaza, était désormais hors service après avoir été attaquée.

« Cela fait plus de 75 jours que nous appelons la communauté internationale à protéger notre système de santé et son personnel, mais nous n’avons reçu aucune réponse », a-t-il déclaré.

Les forces du régime sioniste ont attaqué l’hôpital et ses alentours pendant plusieurs jours, causant la destruction d’équipements essentiels, tels que des réservoirs d’eau et d’oxygène.

Plus tôt, M. Abou Safiya avait évoqué les « heures difficiles » vécues par le personnel et les patients, souffrant « sans électricité, sans oxygène et sans eau ».

La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la Méditerranée orientale, Hanan Balkhy, a exprimé, sur X, l’indicible peur ressentie par le personnel et les patients ces derniers jours, qualifiant la situation d’« inacceptable ».

Dans un contexte déjà alarmant, l’OMS a également indiqué qu’une équipe médicale internationale, dont l’hôpital du nord de Gaza a un besoin urgent, n’a pas été autorisée à se déployer dans la zone assiégée.

Depuis plus de deux mois, la population assiégée du nord de Gaza est confrontée à des conditions extrêmes, incluant la famine, des déplacements forcés et des souffrances exacerbées par des bombardements incessants et des restrictions sévères sur l’aide humanitaire essentielle.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV