Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a réaffirmé une déclaration faite par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, concernant l’avenir de la Syrie.
Lors d’une cérémonie qui s’est tenue dimanche 15 décembre à Téhéran, le général de division Hossein Salami a évoqué la situation actuelle en Syrie, la qualifiant de « tragique », dans un contexte où des puissances étrangères se livrent à déchirer le pays comme des « loups affamés ».
Il a souligné que les sionistes agissent dans le sud de la Syrie, tandis que d’autres forces interviennent dans le nord et dans l’est du pays, exacerbant ainsi les souffrances du peuple syrien.
Le général Salami a exprimé son indignation sur le fait que les sionistes peuvent surveiller « à l’œil nu » le moindre mouvement à l’intérieur de chaque maison de Damas, ce qu’il a qualifié d’intolérable. « Nous devons rester fermes ; comme l’a dit notre bien-aimé Leader, par la grâce de Dieu la Syrie sera libérée par sa jeunesse zélée », a-t-il ajouté.
Le général Salami a, une fois de plus, fait écho au discours tenu mercredi 11 décembre par l’Ayatollah Khamenei qui a évoqué la capacité de la jeunesse syrienne à se lever contre l’oppression, à faire preuve de résistance et à consentir des sacrifices pour surmonter les défis, à l’instar de ce qui a été observé en Irak.
« Par la grâce de Dieu, les zones occupées de la Syrie seront libérées finalement par la jeunesse syrienne zélée ; n’ayez pas de doute, car cela se produira, et les États-Unis seront expulsés, eux aussi, de la région par le Front de la Résistance », avait déclaré l’Ayatollah Khamenei dans son discours.
Le général Salami a averti que les sionistes paieraient un lourd tribut pour leurs actions illégales en Syrie. « Ils seront enterrés dans ce pays, même si cela nécessitera un certain délai », a-t-il déclaré.
Le commandant en chef du CGRI a précisé que la présence des conseillers militaires iraniens en Syrie n’était pas motivée par des ambitions territoriales, mais plutôt par un désir de préserver la dignité du peuple syrien.
Le général Salami a insisté sur le fait que, grâce à l’assistance consultative iranienne, les Syriens ont pu mener une vie digne, malgré les défis auxquels ils ont été confrontés.
L’Iran a été le premier pays à intervenir pour soutenir la Syrie après le début des violences soutenues par des puissances étrangères en 2011. En 2017, les forces syriennes, avec l’appui de l’Iran et de la Russie, ont réussi à infliger une défaite significative au groupe terroriste Daech.
Cependant, il est important de noter que certaines régions du nord de la Syrie sont restées sous le contrôle de groupes armés et de forces d’occupation étrangères.
Dans la nuit du 7 au 8 décembre, un tournant majeur s’est produit dans le nord-ouest de la Syrie lorsque le groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC), bénéficiant d’un soutien étranger, a proclamé la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.
Cette annonce a été le résultat d’une attaque-surprise pendant deux semaines, permettant au groupe de s’emparer de plusieurs zones stratégiques dans le pays.
Dans la foulée, Israël a intensifié ses opérations militaires en lançant une série de frappes aériennes ciblant des infrastructures défensives de la Syrie.
De nombreux pays voisins ont exprimé leur préoccupation face à cette situation, affirmant qu’Israël exploitait le désordre en Syrie pour étendre son emprise territoriale.