Sur la base de la loi adoptée le 22 avril 2012 par le Parlement de la République islamique d’Iran, le ministère iranien des Affaires étrangères a publié un rapport annuel concernant les violations des droits de l’homme commises par les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le troisième alinéa de la loi, intitulée « Divulgation des violations des droits de l’homme par les États-Unis et le Royaume-Uni dans le monde d’aujourd’hui », astreint le ministère iranien des Affaires étrangères à rédiger un rapport annuel sur ce sujet.
En 2024, les violations des droits de l’homme par Washington se poursuivent au niveau international, alors même que ce pays prétend être le porte-étendard des défenseurs des droits de l’homme, lit-on dans le rapport, qui énumère un certain nombre de ces violations à savoir : l’instrumentalisation des droits de l’homme pour collaborer avec le régime sioniste et commettre des violations des droits des Palestiniens, la violation systématique des droits de l’homme pour protéger le régime d’apartheid israélien, l’imposition oppressive de mesures coercitives unilatérales, le transfert d’armes, ainsi que le soutien continu à des groupes terroristes.
En raison du soutien inconditionnel des États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux au régime sioniste, qui a permis à ce dernier de poursuivre ses activités bellicistes, l’Asie de l’Ouest est devenue la région la plus critique du monde en matière de violations des droits de l’homme, surtout contre les femmes et les enfants.
Dans son soutien indéfectible au régime israélien, Washington a ignoré et tourné en dérision les lois internationales, les rapports et les déclarations des organisations de défense des droits de l’homme. Il a ainsi remis en question la validité de tous les documents internationaux relatifs aux droits de l’homme.
D’après le rapport du ministère iranien des Affaires étrangères, les violations des droits de l’homme par le gouvernement britannique aux niveaux national et international sont critiquées par les institutions des droits de l’homme des Nations unies, le Conseil de l’Europe et les défenseurs des droits de l’homme.
Ce rapport a fait référence à la discrimination raciale systématique au Royaume-Uni, qui constitue l’un des cas de violations des droits de l’homme les plus fréquents dans ce pays.
En fournissant des armes à Israël et en lui apportant un soutien financier, sécuritaire et technologique, le Royaume-Uni a joué un rôle direct et indirect dans les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les actes de génocide commis à l’encontre des Palestiniens.
Selon ce rapport annuel, Londres est complice du régime d’occupation dans les violations du droit de peuple palestinien à l’autodétermination.