Dans le cadre d’une nouvelle vague d’agression à travers la bande de Gaza, les frappes israéliennes ont coûté la vie à des dizaines de Palestiniens. Cela tombe alors que l’entité occupante intensifie son assaut effréné sur le territoire assiégé.
L’armée israélienne a lancé, mercredi 11 décembre, des attaques de missiles sur diverses zones du nord et du centre de la bande de Gaza, ont rapporté les médias locaux, citant des sources médicales.
Les raids israéliens ont fait un total de 27 blessés palestiniens dans les régions du nord de l’enclave palestinienne, ont fait savoir les mêmes sources.
Aux premières heures de ce mercredi, l’armée du régime d’occupation a bombardé un immeuble résidentiel à Beit Lahia, près de l’hôpital Kamal Adwan assiégé depuis plus de deux mois, dans le nord de Gaza.
Lors de cette attaque, au moins 28 personnes, dont des femmes et des enfants, sont tombées en martyr. Étant donné qu’au moins 30 personnes déplacées pourraient trouver refuge dans ce bâtiment, il est fort probable que le bilan de cette frappe sanglante s’alourdisse.
Plus tard dans la journée, une autre attaque contre une maison dans le camp de réfugiés densément peuplé de Nuseirat a entraîné la mort de sept personnes.
La Défense civile palestinienne a déclaré que deux autres personnes ont été tuées lors d’un raid aérien israélien sur une maison dans la ville de Gaza.
Depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, les actes d’agression continus des militaires israéliens ont fait au moins 44 805 morts dans la bande de Gaza. Plus de 106 257 autres ont été blessés.
Des milliers de personnes sont toujours portées disparues, vraisemblablement coincées sous les décombres ou perdues dans les rues, ce qui complique les opérations de sauvetage au milieu des bombardements incessants et des débris abondants.
La crise humanitaire à Gaza s’aggrave alors que la quasi-totalité des 2,3 millions d’habitants du territoire assiégé est désormais déplacée, nombre d’entre elles cherchant refuge dans des tentes en plein hiver.
Une pénurie de carburant, des communications et un accès Internet peu fiable, ainsi qu’un manque important d’aide humanitaire sonnent l’alarme quant à la situation catastrophique des civils dans la bande de Gaza.