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L’ONU critique Israël pour avoir étendu son occupation des hauteurs du Golan syrien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Netanyahu a ordonné à son armée de prendre le contrôle de la zone tampon définie en 1974, après la chute du président syrien Bachar al-Assad. ©AFP

Les Nations Unies ont critiqué le régime israélien pour avoir étendu son occupation à la zone tampon du Golan occupé.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'organisation mondiale, Antonio Guterres, a fait ces remarques, le lundi 9 décembre, un jour après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné aux troupes du régime de se déplacer dans la zone tampon, en violation d'un accord de désengagement conclu en 1974 entre l’entité sioniste et Damas qui a créé cette zone pour séparer les hauteurs du Golan occupé de la Syrie.

Netanyahu a émis cet ordre après avoir annoncé unilatéralement que l'accord de désengagement de 1974 qui avait établi la zone destinée à séparer la partie du territoire occupée par Israël du territoire syrien, s'était effondré.

De même, il a prétendu que les forces israéliennes « continueront à opérer [là-bas] aussi longtemps que nécessaire afin de préserver la zone tampon et de défendre » le régime.

Faisant référence à l'expansionnisme israélien, Dujarric a déclaré que « les forces armées israéliennes sont entrées dans la zone de séparation, se sont déplacées dans la zone et restent présentes au moins dans trois lieux ».

« Il [Israël] ne doit pas y avoir de forces ou d'activités militaires. Et Israël et la Syrie doivent continuer à respecter les termes de cet accord de 1974 et à préserver la stabilité dans le Golan », a-t-il ajouté.

Ces commentaires interviennent un jour après que des groupes armés soutenus par l'étranger ont pris le contrôle total de la capitale syrienne, Damas, après avoir enregistré des gains importants dans le nord du pays, à peine deux semaines après leur résurgence dans cette région.

Alors que les groupes armés tentaient de revenir dans le pays, des rapports indiquaient qu’ils recevaient un soutien important de la part du régime israélien, de la Turquie et de certains États occidentaux, qui ont agi comme les principaux soutiens des groupes contre Bachar al-Assad depuis le déclenchement du terrorisme soutenu par l’étranger en Syrie en 2011.

L'armée israélienne a également commencé à intensifier ses attaques sur le territoire syrien à l'approche de la prise de contrôle de Damas par des groupes armés, et continue d'intensifier son agression.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, le régime israélien a mené environ 400 frappes aériennes sur les cibles militaires en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV