Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé avec force les attaques répétées du régime israélien contre les infrastructures syriennes et l'extension de son occupation dans ce pays.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a soutenu lundi que l'incursion israélienne en Syrie dont le peuple était aux prises avec les développements liés au renversement du gouvernement du pays constituait une « violation flagrante de la Charte des Nations Unies ».
Dans ce droit fil, il a demandé au Conseil de sécurité de réagir immédiatement pour mettre fin aux agressions d’Israël et lui demander des comptes.
Le haut diplomate iranien a ensuite évoqué l'occupation par le régime sioniste des hauteurs du Golan, pour dénoncer la récente incursion du régime israélien dans la zone tampon, en violation d'un accord de désengagement conclu en 1974 entre l’entité sioniste et Damas qui a créé cette zone pour séparer les hauteurs du Golan occupé de la Syrie.
Baghaï a averti que l’occupation de la zone tampon contrevenait aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, et que « les tentatives d’Israël d'élargir des zones sous son occupation, témoignait de son approche expansionniste et belliqueuse ainsi que de son mépris pour toutes les règles et normes du droit international ».
Ceci dit il a souligné l'impératif d'utiliser toutes les capacités régionales et internationales pour mettre un terme aux violations par Israël des droits internationaux en Syrie.
Le haut diplomate iranien a également fustigé les soutiens occidentaux du régime sioniste pour leur silence et leur inaction, ce que ce régime interprète comme une approbation de ses violations.
Ces commentaires interviennent un jour après que des groupes armés soutenus par l'étranger ont pris le contrôle total de la capitale syrienne, Damas, après avoir enregistré des gains importants dans le nord du pays, à peine deux semaines après leur résurgence dans cette région.
Alors que les groupes armés tentaient de revenir dans le pays, des rapports indiquaient qu’ils recevaient un soutien important de la part du régime israélien, de la Turquie et de certains États occidentaux, qui ont agi comme les principaux soutiens des groupes contre Bachar al-Assad depuis le déclenchement du terrorisme soutenu par l’étranger en Syrie en 2011.