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Le monde doit se mobiliser pour mettre fin au génocide perpétré par Israël depuis un siècle

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens fuient les zones situées au nord de la ville de Gaza, 12 octobre 2024. ©AFP

Le monde doit mettre fin à l’horrible génocide qu’Israël perpètre contre les Palestiniens depuis près d’un siècle, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, dans un message sur X, lundi 9 décembre, à l’occasion du jour anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, le 9 décembre 1948.

« Il est grand temps que la communauté internationale prenne position en faveur de l’humanité et mette un terme à cet horrible génocide qui dure depuis un siècle », a-t-il précisé.

Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle Israël a lancé sa guerre génocidaire contre Gaza à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du Hamas, plus de 44 758 Palestiniens, principalement des enfants et des femmes, sont tombés en martyr.

L’agression brutale d’Israël bénéficie du soutien militaire et politique sans réserve de ses alliés occidentaux.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a noté que le génocide est défini comme un ensemble spécifique d’actes commis dans le but de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.

« 76 ans après l’adoption d’un traité censé empêcher la répétition du génocide dans le monde, un génocide à grande échelle se déroule sous nos yeux dans les territoires palestiniens occupés », a déploré Esmaïl Baghaï.

Comme a souligné la Rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, Francesca Albanese, dans son rapport d’octobre 2024 au Conseil des droits de l’homme, Israël est fondé sur l’objectif d’éliminer les Palestiniens, a poursuivi le porte-parole iranien, ajoutant : « Tout son système politique vise à faire avancer cet objectif ».

« En fait, le génocide fait partie du projet colonial d’élimination des Palestiniens qui dure depuis un siècle. [Ce génocide] est une honte pour le système international et l’humanité, qui doit être terminé, faire l’objet d’une enquête et de poursuites », a précisé Esmaïl Baghaï.

En outre, il a fait référence à la décision de la Cour internationale de justice, qui a été prise le 26 janvier 2024, selon laquelle Israël doit mettre fin au génocide et prendre toutes les mesures pour empêcher la commission de tous actes entrant dans le champ d’application de la Convention sur le génocide.

Dans ce droit fil, le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que le régime d’occupation a défié toutes les mesures provisoires de la CIJ et a poursuivi son génocide barbare.

Le diplomate iranien a également mis en garde contre le fait que le régime israélien profite de la situation compliquée en Syrie ces jours-ci pour étendre sa campagne génocidaire en Palestine.

Dimanche 8 décembre 2024, des groupes armés, dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont pris le contrôle total de la capitale syrienne Damas, ce qui a conduit à la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.

Le Premier ministre syrien Mohammad Ghazi Jalali a déclaré que le gouvernement était prêt à « tendre la main » à l’opposition et à transmettre ses fonctions à un gouvernement de transition.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV