L’Iran est disposé à négocier et à dialoguer avec les pays occidentaux au sujet de son programme nucléaire, sans pour autant se prêter au chantage, a indiqué le Premier vice-président Mohammad Reza Aref lors de la visite, lundi 9 décembre, d’une exposition consacrée aux réalisations de l’industrie nucléaire iranienne au siège de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OEAI), à Téhéran.
En marge de cette visite, le haut responsable a rencontré le chef de l’OIEA, Mohammad Eslami, ainsi que des cadres supérieurs de l’industrie nucléaire du pays.
« Aux pays occidentaux, nous disons que la stratégie de la République islamique d’Iran est fondée sur le principe de l’action pour l’action », a-t-il déclaré.
C’est à partir de l’année 2019 que l’Iran a commencé à intensifier ses activités nucléaires, un an après que Donald Trump, alors président des États-Unis, a retiré Washington de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), conclu sous son prédécesseur Barack Obama.
Ce n’est qu’après avoir constaté le non-respect des engagements pris par les autres parties pour garantir ses intérêts dans le cadre de l’accord que Téhéran a commencé à réduire ses engagements au titre du Plan global d’action conjoint en prenant une série de mesures, lesquelles ont été annoncées à l’avance.
La République islamique d’Iran affirme toutefois qu’elle continuera à coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour résoudre les questions controversées entourant son programme nucléaire, rejetant les rapports des médias et les allégations de responsables gouvernementaux occidentaux selon lesquelles Téhéran n’est pas disposé à coopérer avec l’agence nucléaire de l’ONU parce qu’il n’a pas bénéficié du PGAC.
En septembre 2023, le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a visité les réalisations de l’Iran dans le domaine de l’industrie nucléaire, exposées au pavillon iranien en marge de la 68e Conférence générale de l’AIEA dans la capitale autrichienne, Vienne.
Grossi a alors déclaré que l’Iran avait significativement progressé dans divers domaines de l’industrie nucléaire, notamment les produits radiopharmaceutiques, les isotopes stables ainsi que les industries agricoles et médicales.
Ci-dessous, des clichés de la visite du Premier Vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, à l’exposition des réalisations de l’industrie nucléaire iranienne au siège de l’OIEA à Téhéran, le lundi 9 décembre 2024. © AEOI