Des informations provenant des médias israéliens ont mis en lumière des interactions directes entre le régime israélien et le groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC) en Syrie.
Ce groupe a joué un rôle important dans l’insurrection qui a conduit à la chute du gouvernement de Bachar al-Assad à Damas.
Le site d’information Walla a rapporté, ce dimanche 8 décembre, que Tel-Aviv maintient des « contacts directs et indirects » avec plusieurs factions en Syrie.
Selon le rapport, l’objectif principal d’Israël est d’empêcher les groupes armés de s’approcher de la frontière entre la Syrie et les territoires occupés palestiniens.
Parallèlement, les forces israéliennes ont effectué une incursion sur le territoire syrien, s’introduisant dans la ville de Quneitra, située dans le sud-ouest de la Syrie, à proximité des hauteurs du Golan occupées.
Selon des sources, les forces d’occupation israéliennes seraient en train de creuser une tranchée de grande envergure le long de la frontière syrienne, tout en procédant à la destruction de ce qu’elles qualifient de « dépôt d’armes ».
Dans une escalade significative des tensions en Syrie, des groupes armés ont lancé ce dimanche une attaque sur la capitale, Damas, prenant le contrôle de la station de radio et de télévision locale ainsi que de plusieurs installations militaires et sécuritaires stratégiques.
Les groupes armés, dirigés par les membres du HTC, ont annoncé avoir pris le contrôle complet de Damas. Selon leurs déclarations, le gouvernement d’Assad a désormais perdu toute autorité sur la capitale syrienne.
Le chef du HTC, Ahmed al-Shara, plus connu sous le nom d’Abou Mohammad al-Jolani, a exhorté les citoyens syriens à rester à distance des institutions gouvernementales jusqu’à ce qu’un transfert de pouvoir officiel soit réalisé.
Ce transfert serait supervisé par le Premier ministre Mohammed Ghazi al-Jalali, qui a exprimé la volonté du gouvernement de dialoguer avec l’opposition et de faciliter la mise en place d’un gouvernement de transition.
Parallèlement à ces événements, des sources médiatiques ont rapporté que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a conseillé aux membres de son cabinet de s’abstenir de tout commentaire sur la situation en Syrie.
D’après des sources fiables, le Premier ministre israélien a décidé de restreindre les déclarations de ses ministres concernant la situation en Syrie. Cette mesure vise à garantir que toute communication officielle soit validée par ses approbations préalables avant d’être rendue publique.
La Syrie, plongée dans le chaos depuis mars 2011, est le théâtre d’affrontements entre divers groupes armés, dont certains sont soutenus par des puissances étrangères.
L’ancien gouvernement syrien, dans ses déclarations, a accusé les États occidentaux et leurs alliés régionaux de soutenir des factions terroristes, afin de semer le chaos et l’instabilité dans le pays arabe.