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Crise syrienne: Pezeshkian exhorte les pays musulmans à intervenir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, s'exprime lors d'une séance plénière du Parlement le 1er décembre 2024.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lancé un appel exhortant les pays musulmans pour qu’ils prennent des mesures face à la crise syrienne, marquée par la montée des groupes terroristes takfiristes.

Lors d’un discours prononcé dimanche 1er décembre au Parlement iranien, il a mis en lumière les récents événements en Syrie, notamment les combats intenses qui opposent les forces gouvernementales aux éléments terroristes soutenus par des puissances étrangères, particulièrement dans les régions d’Alep et d’Idlib dans le nord-ouest du pays.

Le président Pezeshkian a exprimé son espoir que les pays musulmans s’unissent pour empêcher les États-Unis et Israël de tirer profit de ce conflit interne qui déchire la Syrie.

Il a souligné l’importance d’une réponse collective des pays islamiques pour contrer l’influence néfaste de ces puissances extérieures, qui, selon lui, cherchent à exacerber les tensions et à déstabiliser davantage la région.

En outre, le président iranien a dénoncé le soutien militaire dont bénéficient les terroristes takfiristes, en affirmant que ces groupes opèrent avec des armes fournies par les États-Unis et certains pays européens.

Il a mis en avant la situation alarmante à Alep, où le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham, ainsi que d’autres factions terroristes ont récemment intensifié leurs offensives, prenant le contrôle de plusieurs quartiers après des affrontements violents avec les forces de l’armée syrienne.

En réponse à cette offensive, l’armée syrienne, appuyée par des frappes aériennes russes, a entrepris une série de contre-attaques pour repousser les terroristes.

Depuis mars 2011, la Syrie fait face à des actions terroristes alimentées par des puissances étrangères. Le gouvernement de Damas a régulièrement dénoncé le soutien des États occidentaux et de leurs alliés régionaux aux groupes terroristes qui s’efforcent de déstabiliser la Syrie.

Israël est souvent perçu comme le principal allié des groupes terroristes qui s’opposent au président syrien Bachar al-Assad, élu démocratiquement, depuis le début du conflit syrien soutenu par des forces étrangères.

Ailleurs dans son discours, Massoud Pezeshkian a évoqué les atrocités du régime sioniste, soutenues par les puissances occidentales, qui ont marqué l’année écoulée, notamment dans la bande de Gaza et le sud du Liban.

Le président iranien a affirmé avec force que Téhéran ne cherche pas la guerre ni l’effusion de sang, tout en dénonçant ceux qui, sous couvert de défendre la paix et les droits de l’homme, encouragent en réalité les conflits.

Pezeshkian a fermement condamné les frappes israéliennes visant des civils innocents, notamment dans des établissements scolaires et des hôpitaux. Il a exprimé son indignation en rappelant que lors des conflits à Gaza et au Liban, le régime sioniste a causé la mort de plus de dix mille enfants.

En outre, il a critiqué le silence des défenseurs des droits de l’homme, les qualifiant d’« observateurs passifs » face à cette tragédie. Selon lui, il est inacceptable que ces derniers puissent se prétendre protecteurs des droits de l’homme tout en restant muets face aux atrocités commises par le régime israélien.

Le président Pezeshkian a qualifié la situation actuelle à Gaza et au Liban de « catastrophe ignominieuse », soulignant que cette tragédie se déroule avec l’appui des États-Unis et des pays européens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV