Un conseiller militaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) est tombé en martyr en Syrie après que des terroristes takfiris soutenus par l’étranger et des militants anti-Damas ont lancé une attaque majeure contre les positions militaires syriennes dans la province d’Alep, au nord-ouest du pays.
« Le général de brigade Kioumars Pour Hachemi, connu sous le nom de Haj Hashem, l’un des défenseurs du sanctuaire [Sayyida Zaynab] et conseillers militaires supérieurs du CGRI en Syrie, est tombé en martyr lors d’attaques nocturnes menées par des terroristes sionistes takfiris dans la banlieue d’Alep », a déclaré le CGRI dans un communiqué jeudi 28 novembre.
Les conseillers militaires iraniens, présents en Syrie à l’invitation officielle du gouvernement syrien, ont joué un rôle important en aidant les Syriens à lutter contre le terrorisme et à établir la paix, la stabilité et la sécurité durable dans le pays arabe.
La Syrie est en proie à des mouvements terroristes soutenus par l’étranger depuis mars 2011, Damas affirmant que les États occidentaux et leurs alliés régionaux aident les groupes terroristes à semer le chaos dans le pays.
Les groupes terroristes cherchent à entraver les efforts du gouvernement syrien pour renforcer la sécurité et la stabilité dans le pays, qui subit également l’agression régulière du régime israélien.
Israël est le principal soutien des groupes terroristes qui s’opposent au gouvernement du président démocratiquement élu Bachar al-Assad depuis que le militantisme soutenu par l’étranger a éclaté en Syrie.
Tel-Aviv a considérablement intensifié ses frappes depuis octobre dernier, lorsqu’elle a lancé une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, dans ce qui a été décrit par les observateurs comme une tentative imprudente menaçant d’exacerber davantage les tensions dans toute la région.
Le régime israélien a mené des centaines d’attaques contre la Syrie depuis 2011, lorsque la nation arabe s’est retrouvée en proie à un militantisme et un terrorisme soutenus par les puissances étrangères.
Mercredi, des membres du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS selon son sigle anglais) et leurs factions armées alliées ont attaqué au moins 10 zones sous le contrôle de l’armée syrienne dans l’ouest de la ville d’Alep et dans la campagne orientale d’Idlib.
Plus de 130 personnes, dont des soldats et des militants des deux camps, auraient été tuées à la suite de violents affrontements.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), un organisme de surveillance basé au Royaume-Uni, a déclaré jeudi que 65 membres du groupe terroriste Tahrir al-Cham ont été tués, ainsi que 18 membres de groupes militants alliés et 49 membres des forces gouvernementales.
L’armée syrienne a déclaré jeudi dans un communiqué diffusé par l’agence de presse officielle SANA qu’une « attaque terroriste de grande ampleur et à grande échelle, impliquant un grand nombre de terroristes et utilisant des armes moyennes et lourdes », avait ciblé des villages, des villes et des sites militaires.
La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a cité une source syrienne à Idlib selon laquelle le groupe terroriste Tahrir al-Cham avait ordonné à tous les hôpitaux de la ville et de sa banlieue nord d’arrêter les opérations chirurgicales et de se préparer à traiter uniquement les militants blessés dans les combats.
La source a déclaré que le groupe terroriste a utilisé des lance-roquettes et des mortiers pour ouvrir la voie à l’avancée vers les positions de l’armée syrienne à Qabtan al-Jabal, Bala et Sheikh Aqil à l’ouest d’Alep.
Les forces de l’armée syrienne ont quant à elles pilonné les positions des terroristes dans les zones proches de la ville d’Idlib, dans les villes d’Ariha et de Sarmada ainsi que d’autres zones dans le sud de la province d’Idlib.
Hayat Tahrir al-Cham, anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, est considéré comme une organisation terroriste par la Syrie, la Russie et plusieurs autres pays.
