Une coalition de groupes terroristes, soutenus par des puissances étrangères, ainsi que des milices opposées au gouvernement syrien, ont lancé une offensive d’envergure contre les positions militaires syriennes dans la province d’Alep, située au nord-ouest du pays.
Les forces armées syriennes se sont engagées dans une lutte acharnée pour contrer cette agression massive, marquée par des combats intenses et meurtriers.
Selon des sources locales syriennes, des éléments du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS en anglais, ex Front al-Nosra) et leurs alliés armés ont envahi au moins dix zones contrôlées par l’armée syrienne, notamment dans l’ouest de la ville d’Alep et dans la campagne orientale d’Idlib, hier mercredi 27 novembre.
Le commandement général de l’armée syrienne a publié un communiqué indiquant que le groupe terrorise Hayat Tahrir al-Cham, en alliance avec d’autres factions terrorises anti-syriennes, a lancé une offensive majeure dans les régions périphériques d’Alep et d’Idlib dès le matin du mercredi 27 novembre.
Selon le communiqué, ces groupes, qui se sont mobilisés en grand nombre, ont utilisé des armements lourds et semi-lourds pour cibler des positions, ainsi que des installations militaires de l’armée syrienne.
Les forces armées syriennes, précise le communiqué, ont réagi avec une grande intensité face à ces assauts, qui persistent encore à ce jeudi 28 novembre.
Les opérations militaires menées par l’armée syrienne ont été marquées par une riposte significative, visant à neutraliser la menace des groupes terroristes qui ont subi des pertes humaines et des dégâts matériels considérables.
Les combats acharnés ont entraîné des conséquences désastreuses pour ces groupes, qui peinent à maintenir leur capacité opérationnelle face à la détermination des forces syriennes.
Pourtant, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation de surveillance établie au Royaume-Uni, a annoncé que près de 100 soldats syriens ont été tués lors de violents combats.
Selon les informations fournies par des militants collaborant avec l’OSDH, les combats ont également entraîné la mort de 44 membres du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham. En outre, 16 membres d’autres factions terroristes ont également été tués lors de ces affrontements.
Pour l’heure, l’armée syrienne n’a pas fourni de bilan officiel concernant les soldats syriens qui sont tombés en martyr lors de ces attaques. Toutefois, l’intensité des combats, couplée à l’utilisation d’équipements militaires lourds par les forces de l’armée syrienne, laisse présager une possible augmentation des pertes parmi les groupes terroristes.
Citant une source syrienne située à Idlib, la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a rapporté que le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham a donné l’ordre à tous les hôpitaux de la ville et des environs du nord de cesser les interventions chirurgicales afin de traiter exclusivement les membres blessés de ce groupe terroriste.
Selon le rapport du journal syrien Al-Watan, l’armée syrienne a intensifié ses opérations militaires contre les positions des groupes terroristes. Selon ces informations, les forces armées ont utilisé des bombardements d’artillerie et des frappes de missiles pour frapper les installations et les fortifications des insurgés, portant un coup dur à leurs capacités opérationnelles.
Selon des informations rapportées par une source syrienne, l’armée syrienne a lancé une offensive immédiate suite au début des hostilités, bénéficiant de l’appui d’avions de reconnaissance des forces aériennes russes. Cette opération a consisté en des frappes intensifiées autour des zones de conflit, visant spécifiquement les lignes d’approvisionnement de Hayat Tahrir al-Cham.
Les attaques ont été dirigées depuis l’entrée de la ville d’Idlib, atteignant également le camp de l’aéroport militaire de Taftanaz, situé à l’est de la ville. En outre, les forces syriennes ont intensifié leurs bombardements sur des zones contrôlées par les terroristes à proximité d’Idlib, ciblant également les villes d’Ariha et de Sarmada, ainsi que d’autres localités dans le sud de la province d’Idlib.
Le mois précédent, les forces aériennes russo-syriennes avaient déjà mené des frappes ciblées sur les positions de Hayat Tahrir al-Cham dans les zones rurales d’Idlib et de Lattaquié, s’attaquant à des infrastructures clés telles que des sites d’entraînement et des dépôts d’armement des groupes terroristes. Hayat Tahrir al-Cham, anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, est désigné comme une organisation terroriste par la Syrie, la Russie et plusieurs autres pays.
Depuis mars 2011, la Syrie fait face à des actions terroristes alimentées par des puissances étrangères. Le gouvernement de Damas a régulièrement dénoncé le soutien des États occidentaux et de leurs alliés régionaux aux groupes extrémistes, qui s’efforcent de déstabiliser ce pays arabe.
Ces organisations terroristes ont pour objectif de contrecarrer les initiatives du gouvernement syrien, qui s’efforce de rétablir la sécurité et la stabilité sur son territoire. Parallèlement, la Syrie endure des agressions fréquentes de la part du régime israélien, aggravant ainsi la situation déjà précaire.
