Les responsables de la santé à Gaza ont déclaré que l’armée israélienne a anéanti plus de 1 400 familles palestiniennes dans la bande de Gaza au cours de l’année écoulée.
Dans un communiqué publié mardi 26 novembre, le ministère palestinien de la Santé a précisé que pendant cette période, le régime israélien avait entièrement massacré 1 410 familles, représentant un total de 5 444 individus.
Le rapport indique également que parmi ces familles anéanties, il y a 3 463 dont il ne reste qu’un seul survivant, tandis que 2 287 familles ont plusieurs survivants.
Dans le nord de Gaza, les bombardements israéliens se poursuivent, ciblant des zones densément peuplées.
Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, une attaque aérienne a récemment frappé une maison palestinienne à Jabalia, entraînant de nombreuses pertes humaines.
D’après les informations fournies par la défense civile de la bande de Gaza, au moins sept personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors de cette frappe.
De plus, une nouvelle tragédie a frappé Beit Lahia, une localité située dans le nord de Gaza, où une frappe aérienne a causé la mort d’une personne dans une maison.
Cette ville a été désignée par la municipalité comme une « zone sinistrée », en raison des conséquences dévastatrices de ce que l’on qualifie de « guerre d’extermination et de blocus israélien ».
Les habitants de Beit Lahia se retrouvent dans une situation désespérée, manquant de nourriture, d’eau, d’accès aux soins médicaux, ainsi que de services essentiels et de moyens de communication.
Selon les déclarations du ministère de la Santé, les forces israéliennes ont été responsables de la mort de 14 personnes et ont blessé 108 autres au cours de trois attaques ciblant des familles palestiniennes dans les dernières 24 heures.
De nombreuses personnes sont toujours coincées sous les décombres ou sur les routes, tandis que les équipes de secours peinent à atteindre les zones touchées par les bombardements israéliens.