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La compagnie maritime iranienne sanctionnée: l’Iran convoque le chargé d’affaires britannique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Bâtiment du ministère iranien des Affaires étrangères.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires britannique pour protester contre les sanctions de Londres contre la compagnie maritime de la République islamique.

L’Union européenne et la Grande-Bretagne ont imposé lundi des sanctions à la compagnie maritime de la République islamique d’Iran (IRISL) et à plusieurs autres institutions et individus pour des accusations de fourniture de missiles balistiques à la Russie.

En parallèle, la Grande-Bretagne a également annoncé des sanctions contre l’Iran, gelant les avoirs de l’IRISL et de la compagnie aérienne nationale Iran Air sous le même prétexte.

En réponse, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné la mesure, la qualifiant d’illégale en vertu du droit international et de violation de la liberté de navigation et du commerce maritime.

Mardi soir, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires britannique, lui notifiant que l’Iran répondrait à ces comportements irrationnels.

Le diplomate britannique a été informé que la coopération légitime et légale de l’Iran avec d’autres pays dans les domaines de la défense et de la sécurité n’est pas contre une tierce partie et que l’ingérence illégale de certains pays européens, dont le Royaume-Uni, dans la coopération de l’Iran en matière de défense avec d’autres pays n’est en aucun cas acceptable.

Dans son message de mardi, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que l’approche contradictoire du gouvernement britannique révèle son double standard à l’égard du commerce international des armes et de la question des droits de l’homme.

Abbas Araghchi a attiré l’attention sur les informations des médias britanniques selon lesquelles le gouvernement britannique est pleinement conscient que les armes qu’il envoie à Israël, y compris des composants pour les avions de combat F-35, sont utilisées contre des civils en violation du droit international humanitaire.

Le Royaume-Uni continue d’exporter des armes de pointe vers Israël pour éviter toute friction dans ses relations avec les États-Unis et l’alliance militaire de l’OTAN, a noté le haut diplomate.

Le gouvernement travailliste nouvellement élu en Grande-Bretagne a fait valoir devant la Cour qu’une interdiction totale des armes contre Israël porterait préjudice aux relations diplomatiques de Londres avec Washington.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV