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Le ministre iranien des A.E. : l'opération Vraie Promesse III sera lancée en temps voulu et de manière appropriée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un missile balistique iranien à combustible liquide et à moyenne portée Emad est lancé lors de l'opération Vraie Promesse II contre des installations militaires et de renseignement israéliennes, le 1er octobre 2024. ©Tasnim

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, réitère que la République islamique d’Iran n’a pas renoncé à son droit de répondre au dernier acte d’agression du régime israélien, soulignant que Téhéran déterminera le moment opportun pour exécuter ses représailles.

Il a fait ces remarques lors d’une allocution prononcée mardi 19 novembre devant les hauts responsables et le personnel du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à Téhéran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que la récente agression israélienne contre la République islamique d’Iran ne restera pas sans réponse. Il a insisté sur le fait que Téhéran se réserve le droit de réagir face à cette agression, affirmant que la République islamique d’Iran n’hésitera pas à agir lorsque le moment sera jugé opportun.

Araqchi a souligné que son ministère adopterait une approche réfléchie et mesurée dans ses prises de décision, rejetant toute décision hâtive dans ce domaine.

Il a précisé que l’Iran a déjà formulé une réponse après avoir soigneusement analysé les circonstances globales, ainsi que les menaces potentielles et les complots qui pourraient être orchestrés contre le pays afin de pouvoir empêcher le débordement de la guerre.

Araqchi a insisté sur l’importance d’une réponse appropriée aux provocations extérieures. Il a affirmé qu’il est crucial de ne pas laisser l’ennemi penser qu’il peut attaquer l’Iran sans faire face à des conséquences.

Insistant sur les efforts en cours dans le sens de la dissuasion politique et de la préparation militaire, Araqchi a affirmé que « ce qui empêche l’apparition d’une guerre, c’est en réalité la préparation à la guerre ».

Araqchi a souligné l’importance de la dissuasion politique, la présentant comme terrain d'entente parmi les pays de la région face à l’agression d’un ennemi. Selon lui, cette approche collective pourrait établir un véritable bouclier défensif, renforçant ainsi la sécurité des États.

Il a également précisé que la dissuasion politique, lorsqu’elle est couplée à une préparation militaire adéquate, peut engendrer un solide mur de soutien et de solidarité. Cette dynamique, selon lui, permettrait non seulement de faire entendre plus fortement la voix de l’opposition au régime sioniste, mais aussi de jouer un rôle crucial dans la prévention de l’escalade des conflits.

Aux premières heures du 26 octobre, des avions de guerre israéliens ont utilisé l’espace aérien contrôlé par les États-Unis au-dessus de l’Irak pour tirer des projectiles sur des installations militaires dans les provinces iraniennes de Téhéran, du Khouzistan et d’Ilam, en violation flagrante de la souveraineté nationale iranienne.

L’Iran a déclaré que l’attaque avait été interceptée et contrée avec succès par le système de défense aérienne du pays limitant ainsi les dégâts aux infrastructures radar. Cependant, cette agression a coûté la vie à cinq personnes, quatre militaires et un civil.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV