Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné le ciblage par le régime israélien d’un immeuble résidentiel près de la capitale syrienne, Damas.
Les forces aériennes du régime israélien ont mené, dimanche 10 novembre, une attaque ciblée sur le district de Sayyida Zaynab au sud de Damas, lançant plusieurs missiles qui ont causé la mort de sept personnes et ont blessé un nombre indéterminé d’autres.
Cette opération militaire a suscité une vive inquiétude au sein de la population, qui vit déjà dans un contexte de tensions et de violences persistantes, exacerbées par les frappes du régime sioniste sur certaines zones de la Syrie.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le porte-parole de la diplomatie iranienne Baghaï a déclaré que le régime d’occupation israélien continue de violer l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de la Syrie, parallèlement à sa guerre génocidaire à Gaza et à son agression contre le Liban.
Il a ajouté qu’Israël poursuit ses crimes dans la région en raison du soutien « inconditionnel » des États-Unis et de certains autres pays européens au régime.
Ces gouvernements sont complices des actes criminels d’Israël, notamment du génocide et des crimes de guerre, a affirmé le porte-parole.
Il a fustigé les institutions internationales compétentes pour leur inaction face au génocide perpétré par Israël contre le peuple palestinien à Gaza et à son agression continue contre le Liban et la Syrie.
Le diplomate iranien a appelé la communauté internationale à prendre des mesures « pratiques et efficaces » contre Israël, notamment un embargo sur les armes, son expulsion des Nations Unies et le procès des responsables du régime.
Selon les rapports de l’agence de presse officielle syrienne, SANA, l’attaque israélienne contre Damas a été particulièrement dévastatrice, touchant des zones d’habitation et mettant en péril la vie des civils innocents.
Les sources locales indiquent qu’Israël a délibérément visé des habitations, ce qui soulève des questions sur la nature des opérations militaires menées dans cette région.
Par ailleurs, le système de défense syrien a réussi à intercepter plusieurs des missiles tirés.
Israël a mené des centaines de frappes en Syrie depuis le début de la guerre soutenue par l’Occident en 2011.
Les autorités syriennes ont demandé à plusieurs reprises aux Nations Unies de tenir le régime de Tel-Aviv responsable des attaques contre des zones civiles du pays.
