L’armée du régime d’occupation israélien a largué plus de 85 000 tonnes de bombes sur la bande de Gaza depuis le début de l’agression, le 7 octobre 2023, soit plus que celles utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale, a indiqué l’Autorité palestinienne pour la qualité de l’environnement, dans un communiqué publié mercredi 6 novembre.
Les bombardements continus de la bande de Gaza par Israël ont provoqué la destruction de vastes zones de terres agricoles et de contamination des sols par des produits chimiques toxiques qui entraveront l’agriculture pour des décennies, selon le communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé.
L’Autorité pour la qualité de l’environnement a fait référence à l’utilisation de tous les types d’armes et de missiles dans l’agression continue d’Israël, notamment le phosphore blanc qui est interdit par le droit international en vertu de la Convention des Nations unies sur les armes classiques, car il met en danger l’environnement, cause de graves dommages environnementaux et menace la vie des hommes et des organismes vivants.
Les dommages causés aux infrastructures d’eau ont conduit à des fuites d’eau contaminée dans les bassins souterrains, ce qui laisse présager une catastrophe sanitaire et environnementale qui menace des centaines de milliers de personnes de générations à venir, toujours selon le même communiqué.
En ce qui concerne la Cisjordanie, l’Autorité pour la qualité de l’environnement a indiqué que les colonies et les casernes de l’armée israélienne représentaient un grand danger pour l’environnement palestinien, estimant que les colonies israéliennes déversent chaque année environ 40 millions de mètres cubes d’eaux usées non traitées dans les territoires palestiniens.
L’Autorité a appelé les Nations unies et la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à l’agression en cours, à empêcher l’exploitation de l’environnement à des fins militaires et à appliquer les lois internationales, y compris le protocole de Genève et la Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires, pour protéger l’environnement et prévenir sa détérioration à la suite de conflits armés.
En outre, cette organisation a appelé à mettre en lumière et à documenter les dommages environnementaux causés par le régime israélien dans le territoire palestinien, car ces derniers constituaient un grave danger pour la santé des Palestiniens et une menace pour l’avenir de la région.
À noter qu’Israël a lancé, le 7 octobre 2023, sa guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en riposte aux atrocités commises par le régime contre le peuple palestinien depuis des décennies.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, depuis le début de l’agression israélienne, au moins 43 391 personnes sont tombées en martyr et plus de 102 347 autres ont été blessées. Des milliers de Palestiniens sont également portés disparus ou présumés morts sous les décombres.