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Au moins 45 Palestiniens ont été tués lors des raids israéliens contre le nord de Gaza

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Des membres de la Défense civile palestinienne et d'autres volontaires transportent le corps d'une victime sauvée des décombres après le bombardement israélien de la ville de Gaza, le samedi 26 octobre 2024. ©AFP

Les forces du régime israélien ont mené, ce samedi 26 octobre, des bombardements intenses contre six bâtiments de la ville de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, tuant au moins 45 personnes.

Des dizaines d'autres civils ont également été blessés après que les forces israéliennes ont frappé les bâtiments, dont une maison appartenant à une famille palestinienne nommée Abu Shidiq.

Ces attaques surviennent alors que la gravité de l’agression du régime israélien a forcé la Défense civile palestinienne à cesser ses activités dans la partie nord de la bande côtière, laissant les civils livrés à eux-mêmes.

Commentant la situation, le directeur général du ministère de la Santé de Gaza, Medhat Abbas, a déclaré que plus de 900 Palestiniens avaient été tués au cours des dernières semaines lors de la campagne militaire israélienne contre les zones du Nord.

L’hôpital Kamal Adwan, le dernier hôpital fonctionnel dans le nord, a été une cible particulière de l'offensive militaire israélienne qui a soit tué les médecins de l’établissement, soit les a forcés à fuir, à l’exception de trois médecins, qui y sont restés, a-t-il ajouté.

« L’occupation israélienne perpètre un génocide en détruisant le système de santé à Gaza », a noté M. Abbas.

Le régime s’est lancé dans la mise en œuvre d’un soi-disant « Plan des généraux » dans le nord de Gaza au début du mois, déployant des centaines de véhicules militaires et des milliers de forces avec une immense puissance de feu pour exécuter ledit plan. 

Le plan vise à renforcer le siège imposé par le régime à ces zones, à couper l'aide humanitaire à des centaines de milliers de Palestiniens qui s'y trouvent et à qualifier ceux qui restent de combattants afin de pouvoir les cibler et les tuer après avoir déclaré ces endroits « zones militaires fermées ».

Le plan mentionné fait partie d’une guerre génocidaire que le régime a lancée contre la bande de Gaza en octobre 2023, au cours de laquelle il a tué plus de 42 924 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 100 833 autres.

Samedi également, le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), un groupe de défense des droits civiques, a appelé les États-Unis, le plus grand soutien du régime, à mettre fin à « l’extermination systématique d’une population entière » à Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV