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La base militaire américaine de Conoco dans l'Est syrien touchée par 4 roquettes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires américains dans le village de Halawanji, Syrie, 2018. ©AP

Une pluie de roquettes s’est abattue mardi sur la base d’occupation américaine située dans le champ gazier de Conoco à Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie.

Selon le rapport de la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, un barrage de six roquettes a visé la base militaire américaine.

Une source sur le terrain a indiqué à Al Mayadeen que quatre des roquettes tirées avaient atteint avec succès leurs cibles à l’intérieur de la base, confirmant de fortes explosions.

La même source a souligné que les roquettes visaient principalement la station radar du champ gazier de Conoco.

Peu de temps après, le correspondant d’Al Mayadeen a rapporté que les forces américaines ont mené des frappes, depuis le champ gazier de Conoco, sur sept des villages à l’est de l’Euphrate, dont le gouvernement syrien assure le contrôle.

Les frappes américaines ont visé les villages de Hatla, Marat, Khasham et les environs de Huwaijat Saker et Huwaijat al-Muray’iya dans la campagne de Deir ez-Zor.

Plus tôt, les sources d’Al Mayadeen avaient rapporté que la base de Conoco avait été ciblée par plusieurs roquettes lundi à minuit.

Les forces de la Résistance en Irak ont parallèlement mené des dizaines de frappes contre les installations militaires des États-Unis en Irak et en Syrie, dans un climat de plus en plus marqué par l’hostilité à l’égard des États-Unis pour leur soutien au génocide en cours mené par Israël dans la bande de Gaza.

Près de 2 500 militaires américains ont en effet été déployés en Irak et quelque 900 autres en Syrie dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre Daech. Ainsi, la présence américaine a été maintenue dans les deux pays même si les pays arabes et leurs alliés ont mis fin aux agissements du groupe terroriste takfiriste Daech à la fin de l’année 2017.

Les États-Unis mènent régulièrement des frappes aériennes en Syrie sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

À plusieurs reprises, Damas a saisi les Nations Unies pour demander à l’organisation internationale de mettre fin aux attaques aériennes des États-Unis et à leur présence militaire sur son territoire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV