Au moins 13 personnes, dont un enfant, ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne près du principal hôpital public du sud de Beyrouth.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé, mardi 22 octobre, qu’une frappe aérienne israélienne, survenue la veille près de l’hôpital Rafic Hariri, principal hôpital public de la partie sud de Beyrouth, avait causé la mort de treize personnes, dont un enfant, révisant ainsi son bilan initial de quatre morts.
Une source hospitalière a déclaré à Reuters que la frappe semblait avoir touché le parking de l’hôpital universitaire Rafic Hariri.
Le ministère libanais a également fait état de 57 blessées, dont sept dans un état critique. Auparavant, le nombre des blessés était estimé à 32.
Cette attaque a été l’une des treize frappes aériennes qui ont touché le sud de Beyrouth lundi soir. L’armée israélienne a affirmé qu’elle visait des installations liées au mouvement de résistance Hezbollah.
Après un appel à évacuer adressé par l’armée israélienne aux habitants de la région d’al-Hoch, les médias publics libanais ont fait état, ce mardi 22 octobre, de frappes israéliennes près de Tyr dans le sud du Liban.
Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, a déclaré sur X : « Pour votre sécurité, évacuez immédiatement vos maisons et éloignez-vous d’au moins un kilomètre de la ville. Quiconque se trouve près des installations et équipements du Hezbollah met sa vie en danger. »
Par ailleurs, le ministre libanais des Télécommunications a déclaré que le secteur avait subi 67 millions de dollars de dommages lors des attaques israéliennes, rapporte l’Agence nationale de presse libanaise (NNA).
« Le ministère des Communications a préparé un rapport sur l’étendue des dommages subis par l’Autorité d’Ogero et les deux sociétés de téléphonie mobile, Alfa et Touch », a déclaré Johnny Corm, à la NNA.
Selon le ministre, l’objectif du rapport était d’assurer « l’accès aux ressources nécessaires des organismes de secours », un accès Internet sécurisé pour l’apprentissage à distance destiné aux étudiants pour empêcher de « perdre l’année scolaire en raison de la guerre en cours ».
