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Au moins 35 Palestiniens sont tombés en martyr dans les raids israéliens à Gaza

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Bombardement israélien sur une zone civile dans la bande de Gaza. ©Euromed Monitor

Au moins 35 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans de nouvelles frappes aériennes israéliennes contre la bande de Gaza, dans le contexte où le régime sioniste intensifie sa brutalité dans le nord de Gaza.

Des frappes aériennes dans le nord de Gaza ont tué, ce mardi 22 octobre, au moins 26 Palestiniens, à la suite de tirs d’artillerie près de l’hôpital assiégé Kamal Adwan.

L’armée israélienne a mené une attaque de drone contre un groupe de civils palestiniens à Beit Lahiya dans le nord de la bande de Gaza, tuant au moins 15 personnes et en blessant des dizaines d’autres, selon l’agence de presse palestinienne WAFA.

Dans le camp de Jabalia, situé dans le nord de la bande de Gaza, les frappes aériennes israéliennes ont tué 8 civils. Plusieurs autres civils ont été blessés dans la zone d’al-Alami. Dans le même temps, les forces israéliennes ont bombardé continuellement les blocs 4 et 5 du camp de Jabalia.

Quatre Palestiniens ont également été tués et deux autres blessés à la suite d’une frappe aérienne des forces israéliennes sur une maison, ainsi que sur un rassemblement d’habitants près de la mosquée Hamza dans la région de Khirbet al-Adas, située au nord de Rafah, selon des sources médicales.

Au cours des dernières 24 heures, 117 Palestiniens ont été tués et 478 autres blessés, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Le nord de la bande de Gaza reste sous un siège impitoyable, tandis que les forces israéliennes continuent de détruire des maisons et de lancer des frappes aériennes. Elles continuent aussi de bloquer l’approvisionnement en nourriture et en aide humanitaire pour le 18e jour consécutif.

Lundi 21 octobre, l’armée israélienne a intensifié ses opérations, encerclant les hôpitaux et les abris pour les personnes déplacées, empêchant ainsi l’aide vitale d’atteindre ceux qui en ont besoin, selon les habitants et le personnel médical.

« L’armée d’occupation oblige les habitants du nord de Gaza à fuir sous les bombardements ou à risquer la mort dans ce qui ressemble à un cercle d’anéantissement certain au vu et au su du monde entier, marqué par le siège, la famine, les déplacements forcés, la destruction de bâtiments, les bombardements aériens, l’attaque contre les centres médicaux et le massacre », a-t-il ajouté en dénonçant « l’incapacité » de la communauté internationale à mettre fin à ce qu’il qualifie de « campagne meurtrière », a averti le ministère palestinien des Affaires étrangères dans un communiqué publié dimanche.

Le ministère a déclaré que l’inaction de la communauté internationale à mettre un terme à cette extermination a encouragé Israël à poursuivre sa campagne meurtrière.

En outre, le Hamas a accusé encore une fois Israël de génocide et de nettoyage ethnique et de forcer les gens à quitter le nord de Gaza.

Le régime israélien est déjà confronté à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ses actions antérieures à Gaza et pour avoir violé la Convention de 1948 des Nations unies sur le génocide.

Depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, au moins 42 718 personnes ont été tuées et 100 282 blessées à Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV