Des dizaines de personnes ont été tuées à la suite du bombardement par des avions de guerre israéliens sur une école transformée en refuge dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza.
Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, ce jeudi 17 octobre, au moins 28 Palestiniens ont été tués et 160 autres blessés lors d’un raid israélien sur l’école Abou Hussein alors que des personnes déplacées se rassemblaient pour prendre leur déjeuner.
À la suite des frappes, des incendies ont éclaté dans les tentes des personnes déplacées qui se trouvaient dans la cour de l’école.
Selon la même source, le bilan des morts risque de s’alourdir du fait que certains blessés sont dans un état critique.
Le Hamas condamne le « nettoyage ethnique » perpétré par Israël
Dans un communiqué, le Hamas a vivement dénoncé le dernier raid aérien du régime israélien visant l’école Abou Hussein.
« Les forces d’occupation du régime sioniste ont bombardé les tentes des déplacés palestiniens à l’école Abou Hussein dans le camp de Jabalia, faisant de nombreux morts et blessés, dont un grand nombre de femmes et d’enfants », indique le communiqué.
Ce crime horrible s’inscrit dans le cadre des plans criminels du régime sioniste visant à déplacer de force les Palestiniens du nord de la bande de Gaza », a noté le groupe de résistance palestinien avant de déplorer que le nord de Gaza a été « exposé à l’Holocauste, au génocide et au déplacement systématique des Palestiniens sous les yeux du monde entier ».
Le Hamas a remis en question le silence significatif des organisations internationales face aux crimes et aux massacres perpétrés par Israël.
Jeudi a été une nouvelle journée meurtrière pour les Palestiniens de la bande de Gaza, au cours de laquelle des frappes israéliennes ont continué de pilonner le territoire sous blocus.
Le 6 octobre, l’armée israélienne a lancé sa troisième offensive contre le nord de Gaza depuis le début de son agression à Gaza en octobre 2023. Les Palestiniens affirment qu’Israël cherche cette fois à occuper le nord de la bande de Gaza et à déplacer ses habitants.
Des centaines de personnes ont été tuées lors de la dernière offensive, dans le cadre d’un siège strict imposé par l’armée israélienne au nord de Gaza.
Les tragédies continuent de se dérouler dans le nord de la bande de Gaza. Alors que le siège militaire entre au 13e jour, les Palestiniens, pris au piège, sont privés de tout ce qui est nécessaire pour survivre.
Ce n’est pas la première fois que le régime sioniste frappe les lieux d’abri. Un nombre considérable de raids ont été enregistrés contre des abris gérés par l’ONU et ceux gérés par le ministère de l’Éducation de Gaza.
L’agression israélienne qui a débuté en octobre 2023 a déjà fait plus de 42 400 morts et plus de 99 000 blessés. La population de Gaza souffre également du manque de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.