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Borrell critique les États membres de l'UE pour avoir tardé à condamner les attaques israéliennes contre la FINUL

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Des Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), le 9 septembre 2024. ©AFP

Le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a qualifié de « totalement inacceptables » les attaques du régime sioniste contre la mission de maintien de la paix de l'ONU (FINUL) au Liban, affirmant que les États membres de l'Union européenne ont mis trop de temps à condamner les attaques israéliennes.

« Nous devons nous opposer aux attaques israéliennes contre la FINUL. Nos soldats sont là-bas, beaucoup de soldats sont là-bas », a déclaré, lundi 14 octobre, Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, lors d'une réunion ministérielle de l'UE à Luxembourg.

Seize États membres de l'UE, menés par l'Italie, la France et l'Espagne, ont déployé des milliers de soldats dans la mission de la FINUL, qui compte environ 10 000 soldats de la paix et autres personnels dans le sud du Liban.

Lors des récentes escalades survenues jeudi et vendredi le long de la Ligne bleue, une frontière définie par les Nations Unies entre le Liban et les territoires occupés de la Palestine, Cinq Casques bleus ont jusqu'à présent été blessés. 

« De telles attaques contre les soldats de la paix des Nations unies constituent une grave violation du droit international et sont totalement inacceptables. Ces attaques doivent cesser immédiatement », a déclaré l'Espagnol Borrell dans un communiqué au nom de l'UE publié dimanche soir.

Le bloc exprime une « préoccupation particulièrement grave » concernant les attaques menées par les forces de l’armée israélienne contre la Force intérimaire des Nations unies au Liban, qui ont fait plusieurs blessés parmi les soldats de la paix.

Ceci alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a demandé dimanche aux Nations unies de retirer immédiatement sa force de maintien de la paix au Sud-Liban des zones où Israël est en train de commettre ses crimes, prétextant que le Hezbollah utilise les troupes internationales comme « boucliers humains ».

Dans son communiqué, Borrell a déclaré que « tous les acteurs » du conflit ont l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du personnel de l'ONU.

« Nous attendons de toute urgence des explications et une enquête approfondie de la part des autorités israéliennes sur les attaques contre la FINUL, qui joue un rôle fondamental dans la stabilité du Sud-Liban », a-t-il ajouté.

Depuis octobre 2023, le régime sioniste a déclenché une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, et une agression contre le Liban.

En représailles aux attaques israéliennes, le Hezbollah a mené de nombreuses opérations contre le régime occupant, y compris une attaque avec un missile balistique hypersonique, ciblant les territoires occupés de la Palestine.

L’entité sioniste a en outre intensifié ses attaques depuis fin septembre contre le Hezbollah, tuant son secrétaire général, Seyyed Hassan Nasrallah, et plusieurs de ses hauts commandants.

Selon le ministère libanais de la Santé, le bilan des victimes des attaques israéliennes sur le pays depuis octobre dernier s'élève à 2 306 morts et 10 698 blessés.

Le Mouvement de résistance libanais a juré de poursuivre ses opérations contre Israël tant que ce dernier continuera sa guerre à Gaza, qui a jusqu'à présent causé la mort d'au moins 42 227 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV