Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. L’armée malienne avance sur tous les fronts
Les Forces armées maliennes (FAMa) auraient lancé une offensive contre les groupes terroristes du CSP/JNIM retranchés dans les derniers kilomètres à libérer du territoire national, et afin de prendre le contrôle de Tinzawaten, dernière localité malienne à quelques 8 km à la frontière algérienne. Ce convoi massif des FAMa, estimé à 80 véhicules blindés et accompagné de drones Bayraktar TB2, témoignerait de la détermination des forces maliennes à reprendre Tinzawaten.
Après un arrêt stratégique à Tin-Essako, il a repris sa route vers Tinzawaten, où il a retrouvé un autre détachement parti de Tessalit. Face à l’avancée des Forces Maliennes (FAMa) vers Tinzawaten, l’Algérie a érigé une barrière de sable pour marquer de manière visible la frontière entre les deux pays, ont rapporté plusieurs médias.
Cette mesure vise à empêcher tout débordement et à clarifier les limites territoriales. Depuis ce lundi 30 septembre, les réseaux sociaux sont en ébullition, les activités et les experts en stratégie de défense se relayent sur les pages pour expliquer que l’affaire est pliée, la victoire est déjà dans le sac.
L’armée malienne a renforcé ses capacités opérationnelles et sa stratégie sur le terrain. Grâce à une volonté politique forte et à une coopération accrue avec les partenaires stratégiques, le Mali progresse vers l’éradication du terrorisme qui a longtemps entravé la paix et le développement.
2. Mali : une attaque terroriste déjouée à Segou
Le 9 octobre 2024, les Forces armées maliennes (FAMa) ont, une fois de plus, démontré leur bravoure et leur efficacité face à la menace terroriste qui pèse sur le pays. À travers un communiqué officiel de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), le chef d’état-major général des Armées, le général Oumar Diarra, a informé l’opinion publique de la réussite éclatante des troupes dans la région de Ségou.
En effet, une embuscade tendue par des groupes terroristes au sud-ouest de Saye a été rapidement contrecarrée par une riposte foudroyante des FAMa. Grâce à une réactivité exemplaire et à une coordination impeccable, les soldats maliens ont infligé de lourdes pertes à l’ennemi. Plusieurs assaillants ont été neutralisés, et une importante quantité de matériel de guerre a été récupérée. Parmi les équipements saisis figurent six pistolets mitrailleurs (PM), deux PMK, une mitrailleuse de 12,7 mm, ainsi que des grenades, des chargeurs, des moyens de communication, des médicaments et plus de 30 motos, véritables instruments de mobilité des terroristes.
Malgré quelques blessés légers dans les rangs des FAMa, l’engagement et la détermination des forces armées sont restés inébranlables. Le chef d’état-major général des armées a tenu à adresser ses vœux de prompt rétablissement aux soldats blessés et a réaffirmé que les opérations de ratissage se poursuivent pour éliminer définitivement la menace terroriste dans la région. Il a également salué le moral des troupes, qui, selon ses mots, est « au super top excellent ». Cet événement est une nouvelle preuve que les FAMa, soutenues par la population malienne, continuent de défendre la souveraineté nationale avec une détermination sans faille. Les récents succès militaires, comme celui de Ségou, témoignent non seulement de la montée en puissance des forces armées, mais aussi de leur engagement indéfectible pour restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire.
3. Niger : neuf personnes provisoirement déchues de leur nationalité
En août dernier, les autorités de Niamey issues du coup d’Etat du 26 juillet 2023 avaient annoncé l’établissement d’un fichier des personnes à risque. Neuf d’entre elles viennent d’être déchues de la nationalité nigérienne.
Le gouvernement nigérien a pris une décision politique majeure ce jeudi 10 octobre 2024 en annonçant la déchéance provisoire de la nationalité nigérienne de neuf personnalités. Cette mesure, communiquée par le Secrétariat général du Gouvernement, a été actée par un décret signé par le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie et chef de l’État. Le communiqué officiel parvenu à APA précise que cette décision s’appuie sur « l’ordonnance n° 2024-43 du 27 août 2024, instituant un fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans toutes autres infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique ». Cette ordonnance a été récemment modifiée et complétée par une autre. Les neuf personnalités concernées par cette mesure sont nommément citées dans le communiqué : Rhissa Ag Boulla, Pagoui Hamidine Abdou, Amadou N’Gade Hamid, Abdoul Kader Mohamed, Abou Mahamadou Tarka, Daouda Djibo Takoubakoye, Karingama Wali Ibrahim, Harouna Gazobi Souleymane, et Moussa Moumouni. Le document précise également qu’elles sont originaires de diverses régions du Niger, notamment Iférouane, Ingall, Niamey, Agadez, Belbédji/Zongo, Latakabia, Zinder, Malbaza et Tchibba Tombo. Elles sont accusées de plusieurs infractions graves, parmi lesquelles « l’intelligence avec une puissance étrangère, en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’État », « le complot contre l’autorité de l’État et la trahison », ainsi que « la participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale ». Le gouvernement les soupçonne également de « diffusion de données ou de propos de nature à troubler l’ordre public » et de « mener des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publiques ».