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Gaza: les militaires israéliens « tirent sur quiconque bouge » à Jabalia (Croissant-Rouge)

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Israël a frappé ce mercredi 9 octobre des tentes de Palestiniens dans l’hôpital Al-Yemen Al-Saïd à Jabalia, dans la bande de Gaza. ©Fars News

Les avions de guerre israéliens ont bombardé ce mercredi 9 octobre des tentes de Palestiniens installées dans l’enceinte de l’hôpital Al-Yemen Al-Saïd dans le camp de réfugiés de Jabalia. Lors de cette attaque, au moins 16 Palestiniens sont tombés en martyr et des dizaines d’autres ont été blessés selon le Croissant-Rouge palestinien.

« Les soldats tirent sur quiconque se déplace dans la région de Be’er al-Na’ja, à l’ouest de Jabalia, dans le nord de Gaza », a déclaré la Société du Croissant-Rouge palestinien dont le personnel médical reçoit, non-stop, des appels urgents pour évacuer les blessés. Des appels de détresse auxquels ils ne peuvent pourtant pas donner suite.

Même chose au Liban, où les militaires du régime sioniste, en plus des raids aériens, ciblent délibérément les civils.

L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré que la brutalité accrue des attaques israéliennes dans le nord de Gaza obligeait l’UNRWA à fermer ses services d’urgence. Au moins sept écoles gérées par l’ONU et utilisées comme abris pour les déplacés ont été évacuées.

À Jabalia, seuls deux puits sur huit sont actuellement opérationnels, a indiqué l’UNRWA.

Médecins Sans Frontières (MSF) a récemment déclaré que les ordres d’évacuation forcée du régime dans le nord de Gaza transformaient le territoire palestinien assiégé en un « désert sans vie ». MSF a déclaré mardi dans un communiqué que ces ordres « provoquent des déplacements forcés de personnes ».

Israël a récemment donné de nouveaux ordres d’évacuation aux habitants de Jabalia et des villes voisines de Beit Hanoun et Beit Lahiya. Les habitants ont été contraints à se déplacer vers une zone dite humanitaire à Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza.

Il n’existe aucun endroit totalement sûr à Gaza, et c’est la réalité dure sur le terrain. Pourtant, de nombreux Palestiniens ont déclaré qu’ils ne partiraient pas.

« Mieux vaut mourir que partir », a déclaré Ibrahim Awda, 42 ans, qui vit avec sa famille dans une tente au camp de réfugiés de Jabalia.

« Le régime d’occupation tente de nous forcer à migrer et à nous déplacer vers le sud après une année de résistance dans le nord et après avoir perdu nos maisons et nos emplois ».

Awda a perdu deux fils et sa maison dans les attaques israéliennes. 

Depuis le début de la guerre sanglante d’Israël dans la bande de Gaza, il y a plus d’un an, au moins 42 010 Palestiniens ont perdu la vie et plus de 97 720 autres ont été blessés. Plus de 10 000 corps sont toujours portés disparus sous les décombres de bâtiments détruits, ce qui signifie que le nombre de morts est bien plus élevé.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV