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L'amiante contenue dans les bombes larguées par Israël sur les Gazaouis est un tueur silencieux

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une épaisse fumée noire se dégage des décombres d'un bâtiment bombardé par l'armée israélienne à Gaza. ©AFP

L’amiante est une substance dangereuse contenue dans les bombes larguées par Israël sur la population de la bande de Gaza assiégée. Des experts mettent désormais en garde contre ce tueur silencieux à la disposition du régime sioniste.

Depuis octobre 2023, de grandes quantités de bombes se sont brisées en minuscules particules en suspension dans l’air qui peuvent potentiellement provoquer le cancer si elles sont inhalées.

Des experts estiment que des cas de cancer seront probablement signalés « pendant des décennies » dans le territoire palestinien assiégé.

Les dangers immédiats posés par la barbarie israélienne au sol et dans les airs ont toujours le pas sur les dangers à long terme.

Liz Darlison est la directrice générale de l’association caritative Mesothelioma UK. Elle estime qu’après une explosion libérant de l’amiante, il n’y aurait tout simplement pas de « niveau d’exposition sûr ». 

« C’est déchirant de savoir que les effets de cette guerre perdureront pendant de nombreuses années », a-t-il ajouté.  

L’exposition à l’amiante des personnes prises au piège après chacun des actes de barbarie d’Israël peut être comparée à celle qui régnait autour du World Trade Center (WTC) lors de son effondrement à New York, le 11 septembre 2001.

Selon le programme de santé du WTC, 4 343 survivants et premiers intervenants sont décédés de maladies liées à l’attaque depuis l’attaque, contre 2 974 personnes décédées ce jour-là en septembre 2001.

Roger Willey, un éminent spécialiste de l’amiante, considère qu’il s’agit d’une « condamnation à mort qui sera la même pour les habitants de Gaza ».

« La meilleure chose à faire si de l’amiante est libéré et se retrouve en suspension dans l’air est de monter dans une voiture et de s’en éloigner le plus possible. »

L’ONU a averti que seulement 11 % de Gaza reste une « zone sûre », ce qui rend tout simplement impossible pour les plus de deux millions de Palestiniens entassés sur le territoire de rester à l’écart du danger de l’amiante.

L’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que de grandes quantités de poussière libérées par les bâtiments détruits répandent des matières dangereuses qui flottent dans l’air ou s’infiltrent dans les réserves d’eau, risquant de provoquer de graves problèmes de santé pour les 2,3 millions d’habitants de Gaza.

Selon une évaluation des dégâts, réalisée par l’UNOSAT, 163 778 structures ont été endommagées dans la bande de Gaza sur la base d’images prises les 3 et 6 septembre, soit 66 % du total.

Au total, plus de 128 000 bâtiments ont été détruits ou gravement ou modérément endommagés à Gaza en raison de la campagne israélienne de mort et de destruction.

Israël a généré, à travers sa campagne barbare, environ 42 millions de tonnes de débris à Gaza depuis octobre 2023.

Le Programme des Nations unies pour l’environnement estime que plusieurs millions de tonnes de débris pourraient être contaminées.

Le Comité international de la Croix-Rouge prévient que le risque de présence de munitions non explorées est omniprésent à Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV