TV

108 journalistes palestiniens arrêtés sur fond de la guerre à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat israélien pointe son arme sur deux journalistes palestiniens. (Photo d'Archives)

Addameer, l’association palestinienne de soutien aux prisonniers et de défense des droits de l’homme, a enregistré un total de 108 arrestations israéliennes de journalistes palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée.

Dans un communiqué publié le lundi 7 octobre, Addameer a déclaré que le nombre de journalistes arrêtés depuis le début de la guerre génocidaire s’élevait à 108. Parmi eux, 58 sont toujours en détention, dont 6 femmes ainsi qu’au moins 22 journalistes de Gaza dont l’identité a été confirmée. Parmi ces journalistes, 16 sont en détention administrative.

L’écrasante majorité des prisonniers palestiniens sont arrêtés au titre d’une procédure connue sous le nom de détention administrative, dans le cadre de laquelle les Palestiniens sont initialement incarcérés pour six mois. Leur détention peut ensuite être prolongée à plusieurs reprises pour une durée indéterminée, sans inculpation ni procès.

Ni les détenus administratifs, parmi lesquels figurent des femmes et même des enfants, ni leurs avocats ne sont autorisés à voir les « preuves secrètes » évoquées par les forces israéliennes comme justification de leur arrestation.

Selon Addameer, le nombre d’ordres de détention administrative émis depuis le début du génocide a dépassé les 9 000, y compris les ordres nouveaux et renouvelés.

Ce rapport intervient après la mort d’un autre journaliste palestinien dimanche, lors d’une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, portant à 175 le nombre total de journalistes tués depuis le 7 octobre 2023.

Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a identifié la victime comme étant Hassan Hamad sans fournir davantage de précisions.

Le Bureau a également appelé dans son communiqué la communauté internationale et les organisations internationales à « dissuader l’occupation et à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour les crimes qu’elle commet ».

Les journalistes opérant en territoire palestinien occupé font face à des dangers accrus lorsqu’ils couvrent le conflit, au milieu des attaques terrestres et aériennes israéliennes, des communications interrompues, des pénuries d’approvisionnement et des coupures d’électricité.

Le régime d’Israël a déclenché la guerre contre Gaza, le 7 octobre 2023, à la suite d’une opération de représailles surprise menée par le groupe de résistance palestinien Hamas.

Jusqu'à présent, cette guerre a causé la mort d'au moins 41 909 Palestiniens, principalement des femmes, des enfants et des adolescents, et en a blessé 97 303 autres.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV