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Au moins 24 morts et 93 blessés dans des frappes israéliennes sur une école et une mosquée à Gaza

À Gaza, la Défense civile fait état de 24 morts dans une frappe israélienne sur une mosquée et une école, le 6 octobre 2024. ©Quds News Network

Le régime israélien a perpétré deux nouveaux raids dans le centre de la bande de Gaza. Un massacre terrible qui a entraîné la mort de plus de 20 Palestiniens sans compter les blessés dont le nombre frôle la centaine.

Dans un communiqué publié ce dimanche 6 octobre, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que l’armée israélienne a bombardé la mosquée des Martyrs d’Al-Aqsa, près de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, et l’école Ibn Rushd, dans le gouvernorat de Deir al-Balah dans le centre de Gaza, là où avaient trouvé refuge des déplacés par centaine, et dont au moins 24 d’entre eux ont trouvé la mort et 93 autres ont été blessés.

L’armée israélienne a naturellement prétendu que la mosquée des martyrs d’Al-Aqsa et l’école Ibn Rushd étaient des centres de commandement du groupe de résistance palestinien Hamas. Toutefois, depuis le début de la guerre, le régime n’a jamais fourni de preuves tangibles à l’appui de ces allégations sans fondement, qui ne sont qu’un prétexte de plus pour justifier ses frappes militaires sur des infrastructures civiles.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a indiqué que les crimes de dimanche faisaient suite à une série d’attaques meurtrières menées par l’armée israélienne contre 27 maisons, écoles et centres de déplacés à Gaza au cours des 48 dernières heures.

Des sources médicales ont annoncé que 60 Palestiniens avaient été tués et des dizaines d’autres blessés lors de ces attaques dans différentes zones de la bande de Gaza.

« Ces nouveaux crimes surviennent dans un contexte de crise sanitaire qui s’aggrave à Gaza […] Les efforts humanitaires et médicaux sont également confrontés à d’énormes défis en raison du génocide en cours, et ce, alors que les communautés internationales, arabes et régionales restent honteusement silencieuses et impuissantes », peut-on lire dans le communiqué.

Le gouvernement de Gaza a tenu le régime israélien et l’administration américaine pleinement responsables de l’agression barbare en cours contre Gaza, exhortant la communauté internationale et toutes les organisations mondiales et onusiennes à faire pression sur le régime d’occupation pour qu’il mette fin au génocide et à l’effusion de sang dans l’enclave assiégée.

Parallèlement, le Hamas a publié un communiqué de presse dénonçant les crimes de guerre perpétrés par le régime israélien à Gaza, ainsi qu’en Cisjordanie occupée et au Liban.

Il a ensuite appelé les nations arabes et islamiques et les peuples épris de liberté à continuer d’organiser des « marches de colère pour faire pression sur le régime occupant, exiger la fin du génocide en cours à Gaza, condamner cette occupation et poursuivre et traduire en justice ses dirigeants nazis ».

Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené son opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles aux atrocités du régime contre le peuple palestinien.

À ce jour, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 41 825 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 96 910 autres, selon le ministère de la Santé de Gaza.

En violation du droit international, Israël frappe délibérément les écoles, les mosquées et les hôpitaux dans l’enclave assiégée, qui servent d’abris aux civils déplacés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV