Le média d’investigation ProPublica a révélé dans un rapport les coulisses de l’envoi par les États-Unis de bombes de plusieurs centaines de kilos au régime israélien, en pleine guerre à Gaza.
En examinant les différentes dimensions de l’envoi de bombes américaines au régime sioniste, ProPublica a constaté, dans son rapport, que le gouvernement américain a accéléré l’envoi de ces bombes, malgré les nombreuses pertes humaines dans la bande de Gaza.
Alors que le bilan des morts à Gaza avait atteint les 25 000 personnes suite aux agressions israéliennes, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Jack Lew, a convaincu les dirigeants du département d’État à la vente de 3 000 bombes supplémentaires, y compris une cargaison de GBU-39, au régime sioniste.
Malgré le nombre croissant de morts civiles et les preuves de violation des droits de l’homme presque quotidiennes par le régime occupant, Lew a accéléré le processus d’envoi de cargaisons de bombes américaines.
C’est sous le prétexte que l’armée de l’air israélienne avait depuis des décennies fait ses preuves en évitant de tuer les civils lorsqu’elle utilise les bombes made in USA et qu’elle avait donc démontré sa capacité et sa volonté de les utiliser de manière à minimiser les dommages collatéraux que Lew a convaincu les responsables du département d’État, indique le rapport.
Cette dernière demande intervient alors que, selon des rapports crédibles, le régime d’occupation aurait largué des bombes de près d’une tonne sur des zones surpeuplées de Gaza, provoquant l’effondrement d’immeubles d’habitation et tuant des centaines de Palestiniens.
Dans les mois qui ont suivi la livraison, l’armée israélienne a à plusieurs reprises largué des bombes US sur des abris et des camps de réfugiés, tuant de nombreux Palestiniens.
Au moins 93 personnes ont été tuées lors d’une attaque israélienne contre une école et une mosquée où des civils s’étaient réfugiés. Les corps des enfants étaient si mutilés que leurs parents avaient du mal à les identifier. Des experts en armement et des analystes ont découvert des restes de bombes GBU-39 dans les décombres de ces bâtiments.
Le rapport montre également du doigt le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui dans cette affaire a exprimé son soutien au régime israélien.
Alors que l’entité sioniste a tué près de 42 000 civils à Gaza et plus de 2 000 au Liban en moins d’un an, de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme affirment qu’il a violé de nombreux principes humanitaires.