Le régime israélien a lancé une nouvelle série d'attaques meurtrières contre la capitale libanaise Beyrouth après un retrait humiliant de la frontière sud du pays à la suite des embuscades du mouvement de résistance libanais Hezbollah.
Des avions de guerre israéliens ont ciblé le centre de l'Autorité islamique de la santé dans le quartier de Bashoura, dans le centre de Beyrouth, avec des bombes au phosphore tôt jeudi 3 octobre, tuant au moins cinq personnes et en blessant huit autres.
L'aviation israélienne a également visé plusieurs immeubles résidentiels dans le quartier de Dahiyeh, dans la banlieue sud de la capitale. Des sources locales ont rapporté que de la fumée couvrait la zone après les frappes, tandis qu'une odeur acide flottait dans l'air.
Al-Hadath, le quartier « américain », Shiyah, Sainte Thérèse, le carrefour de Kafaat, Haret Hreik et Burj al-Barajneh sont d’autres zones du sud de Beyrouth qui ont fait l'objet de 17 frappes aériennes ayant détruit plusieurs structures résidentielles.
De nouvelles frappes ont également visé la vallée de la Bekaa, dans l'est du Liban, ainsi que les environs de la frontière du pays avec la Syrie.
Le régime avait déjà lancé des attaques aériennes mercredi, tuant jusqu'à 46 personnes et en blessant 85 autres, selon le ministère libanais de la Santé.
Le Hezbollah a également mené mercredi de nombreuses opérations de représailles contre les régions du nord des territoires palestiniens occupés. Les représailles ont visé les casernes de Shoumera et Zarit et la base d'Amiad de l'armée israélienne, les colonies de Shtula, Misgav Am, Avivim, Adamit, Neve Ziv, Abirim, Ya'ara et Rosh Pinna, les villes de Haïfa, Kiryat Shmona et Nahariyya, ainsi que la ville de Metulla.
Mardi et mercredi, les combattants du Hezbollah ont repoussé les tentatives d'infiltration des forces terrestres israéliennes dans le sud du Liban, tendant plusieurs embuscades aux troupes d'invasion, tuant au moins 14 d'entre elles et détruisant plusieurs de leurs chars Merkava.
Le régime a intensifié ses attaques contre le Liban après avoir lancé une guerre génocidaire dans la bande de Gaza le 7 octobre.
L'escalade a coûté la vie à au moins 1 928 Libanais, dont Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, tombé en martyre lors d'intenses raids israéliens contre Beyrouth vendredi 27 septembre.
Confirmant le martyre de Nasrallah, le mouvement s'est engagé à « poursuivre sa lutte contre l'ennemi, en soutenant Gaza et la Palestine, et en défendant le Liban et son peuple fidèle et honorable ».
