Le président du Parlement iranien a salué l’attaque de représailles de la République islamique d’Iran baptisée Vraie Promesse II contre l’entité sioniste, affirmant que cette frappe a brisé le mythe d’invincibilité du régime de Tel-Aviv.
Incapable d’appréhender la puissance militaire impressionnante du Hezbollah, le régime sioniste a essuyé une nouvelle défaite en matière du renseignement et de la sécurité à la suite de l’opération des combattants palestiniens à Tel-Aviv », a souligné, mercredi 2 octobre, Mohammad Baqer Qalibaf.
« Alors que le régime sioniste, a-t-il indiqué, peinait à se relever de ce coup dur, ses affirmations médiatiques concernant de supposées victoires ont été rapidement contredites par le tir de missiles iraniens. »
Il a déclaré que l’opération Vraie Promesse II a démystifié l’illusion de sécurité véhiculée par le régime israélien, révélant ainsi que l’entité sioniste se trouve désormais en position de faiblesse, tant sur le champ de bataille que dans le domaine de la guerre médiatique.
Le président du Parlement iranien a affirmé que les commandants militaires et les forces armées de la République islamique d’Iran s’étaient engagés sans relâche, jour et nuit, à élaborer une réponse ferme, efficace et percutante à l’égard d’Israël.
Selon ses dires, cette mesure a été prise suite à l’instruction donnée par l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, leader de la Révolution islamique, qui avait ordonné une attaque directe contre les territoires occupés par Israël, en réaction à l’assassinat à Téhéran du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Il a fait remarquer que grâce à l’opération Vraie Promesse II, ces efforts ont porté leurs fruits. Il a également mentionné que, la nuit dernière, les tyrans et les bellicistes, dont la seule force réside dans les attaques aériennes et les actes de terreur, étaient en proie à une peur intense. « Pendant ce temps, les peuples musulmans et les défenseurs de la liberté à l’échelle mondiale ressentaient une immense joie et un espoir vibrant », a-t-il noté.
Qalibaf a souligné que l’ennemi a cherché à dissimuler ses revers stratégiques en affichant de prétendus succès tactiques, tout en s’efforçant de saper les l’esprit combatif et l’infrastructure militaire du front de la Résistance à travers des manœuvres de guerre psychologique, « mais il n’a pas réussi à atteindre ses objectifs », a-t-il ajouté.
Il a déclaré : « Le régime israélien était convaincu d’avoir mis un terme aux activités du Hezbollah libanais par le biais d’opérations ciblées, notamment l’assassinat de Seyyed Hassan Nasrallah. Mais il ne s’attendait pas à se retrouver face à une version du Hezbollah libanais beaucoup plus renforcée par rapport à ce qu’il avait connu auparavant. »
En ce qui concerne la réaction potentielle d’Israël face aux frappes de missiles iraniennes, Ghalibaf a exprimé un avertissement clair. Il a souligné que si l’ennemi envisageait d’agir de manière imprudente, Téhéran se tenait prêt à envisager tous les scénarios possibles. Il a également précisé que la prochaine réponse de l’Iran à toute agression israélienne ne sera pas simplement une riposte ordinaire, mais qu’elle se situera à un niveau bien supérieur.
Qalibaf a finalement suggéré aux États-Unis, en tant que principal soutien du régime israélien, de restreindre davantage les actions de leur chien enragé, afin d’éviter qu’il ne se blesse lui-même ou ne crée de graves problèmes pour son maître.