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Ahmadian: la guerre psychologique n'aidera pas Israël à gagner la bataille contre la résistance

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Le secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian.

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranienne, Ali Akbar Ahmadian, a souligné que la guerre psychologique menée par Israël n’aiderait pas l’entité sioniste à gagner la bataille contre le front de la Résistance.

Ahmadian a fait cette remarque lors de sa visite au bureau du Hezbollah à Téhéran pour présenter ses condoléances suite au martyre du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, mardi 1er octobre.

S’adressant aux journalistes, Ali Akbar Ahmadian a souligné que l’assassinat de Nasrallah par Israël renforcerait la détermination de la Résistance à combattre le régime israélien.

Ahmadian a souligné que la mort en martyr de Seyyed Hassan Nasrallah marquerait le début d’une nouvelle phase pour le Hezbollah. Il a précisé que Téhéran continuera à apporter son appui au Hezbollah, tout comme il l’a fait durant l’ère de Seyyed Hassan Nasrallah.

En ce qui concerne la réponse aux crimes israéliens, Ahmadian a affirmé que dans un contexte où l’axe de la Résistance est pleinement impliqué dans une guerre, entreprendre une action isolée serait dénué de sens.

Selon ses dires, l’ennemi se trouve dans un profond désespoir, tentant de démontrer sa prétendue réussite à travers des manœuvres psychologiques, dont une ou deux sont principalement axées sur des actes de terreur. « Cependant, a-t-il affirmé, il ne parvient pas à obtenir les résultats souhaités. »  

Ahmadian a indiqué que les forces israéliennes avaient entrepris une opération terrestre restreinte contre le Liban lundi, mais qu’elles se sont rapidement retirées. Il a affirmé avec conviction que la victoire sera indéniablement acquise par le front de la Résistance.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais est tombé en martyr lors d’une attaque aérienne de l’armée sioniste contre la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, le vendredi 27 septembre, avec des bombes anti-bunker fournies par les États-Unis.

L’assassinat de Nasrallah s’inscrit dans le cadre d’une escalade des attaques israéliennes contre le Hezbollah. Depuis le début de la semaine dernière, des centaines de personnes ont été brutalement tuées au Liban, preuve que la violence redouble d’intensité.

Israël a intensifié ses actions militaires à l’encontre du Liban depuis le mois d’octobre 2023, date à laquelle il a lancé sa campagne génocidaire dans la bande de Gaza.

En réponse à cette agression, le Hezbollah a entrepris plusieurs opérations de représailles. Parmi celles-ci, une attaque notable a été menée à l’aide d’un missile balistique hypersonique, visant les territoires palestiniens occupés par Israël.

Le mouvement de résistance libanais a juré de poursuivre ses opérations contre Israël tant que le régime israélien poursuivra sa campagne génocidaire à Gaza, qui a jusqu’à présent tué plus de 41 615 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

Nasrallah a été élu secrétaire général du Hezbollah en 1992, à l’âge de 32 ans, après qu’un hélicoptère de combat israélien a assassiné son prédécesseur, Seyyed Abbas al-Musawi.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV