À la suite d’une nouvelle attaque de l’armée du régime sioniste menée aujourd’hui, 21 septembre, contre l’école Zeitoun à l’est de Gaza-Ville, le ministère de la Santé de la Palestine a rapporté qu’au moins 22 déplacés palestiniens ont perdu la vie. Parmi les victimes se trouvent 13 enfants et 6 femmes.
La Défense civile de Gaza a confirmé que le régime israélien était à l’origine de cette attaque visant l'école Zeitoun dans l’est de Gaza-Ville.
D’autre part, le Bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a déclaré que le régime israélien avait commis un « massacre horrible », causant la mort de 13 enfants, six femmes et un bébé de trois mois.
Au moins 30 personnes ont été blessées, dont plusieurs gravement brûlées, a précisé le ministère de la Santé, ajoutant que deux personnes sont toujours portées disparues.
À ce sujet, le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal a indiqué que des milliers de personnes déplacées avaient cherché refuge dans l'école Zeitoun.
Le Mouvement de résistance palestinien Hamas a publié un communiqué affirmant que le massacre avait été perpétré « sous couverture américaine ».
Le Hamas a déclaré que les « crimes continus et sans précédent » du régime sont « soutenus par la couverture militaire et politique de l'administration américaine ».
« Cela met la conscience internationale et le système mondial, avec toutes ses institutions, à l’épreuve de l’éthique, de l’humanitaire et du droit, les mettant au défi de faire face à l’agression de l’occupation sioniste, de mettre un terme à ses crimes et de demander des comptes à ses dirigeants terroristes. »
En réponse, dans un communiqué, l’armée israélienne a prétendu avoir ciblé un centre de terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement et de contrôle du Hamas à Gaza-Ville.
L’armée israélienne a ajouté que la cible était « intégrée à l’intérieur » de l’école Falah, qui est adjacente aux bâtiments de l’école Zeitoun.
A maintes reprises, les forces occupantes ont accusé la Résistance palestinienne d'utiliser des installations civiles à des fins militaires, ce que le Hamas dément.
Cette dernière frappe s'inscrit dans une série de raids israéliens contre des bâtiments scolaires à Gaza, où des dizaines de milliers de Palestiniens, chassés de chez eux par les offensives israéliennes et les ordres d'évacuation, se sont réfugiés.
En particulier, l'attaque du 11 septembre contre l'école al-Jaouni, gérée par l'ONU, a suscité un tollé international : certains membres du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) figuraient parmi les victimes.
Selon le bureau des médias, le régime d’Israël a jusqu'à présent bombardé 181 centres de déplacés et de réfugiés.
William Deere, directeur du bureau de l'UNRWA à Washington, a déclaré à Al Jazeera au début du mois que les forces israéliennes avaient ciblé un total de 190 installations gérées par l'ONU au cours de la guerre, « beaucoup d'entre elles plus d'une fois ». Cela, malgré le fait que l'agence ait partagé leurs coordonnées GPS avec l'armée israélienne.
À titre d'exemple, l’école Dalal al-Mughrabi a été bombardée le 1er août, causant la mort d’au moins 15 Palestiniens et deux jours plus tard, le 4 août, le raid israélien contre l’école Hamama a coûté la vie à au moins 16 autres Palestiniens.
Par ailleurs, des avions de guerre israéliens bombardent les écoles al-Nasr et Hassan Salameh dans le quartier al-Nasr à l'ouest de la ville de Gaza, tuant 30 Palestiniens, tandis que le 8 août, des escalades dangereuses du régime sioniste sur deux écoles de Gaza-Ville, Al-Zahra et Abdel Fattah Hamoud, avaient fait 17 morts.
Dans cette même lignée, plus de 100 personnes ont été tuées et 150 autres blessées le 10 août après que les forces israéliennes ont bombardé l'école d'al-Tabaeen, à l'est de la ville de Gaza.
Depuis octobre dernier, 95 760 personnes ont été blessées et au moins 41 391 Palestiniens, principalement des civils, ont été tués dans la guerre d'Israël contre Gaza, dont 119 décès au cours des 72 dernières heures, selon le ministère de la Santé de Gaza.