Alors que la vague de démissions se poursuit en Israël, les médias du régime ont rapporté jeudi que le chef d’état-major israélien, Herzi Halevi avait également fixé une date limite en décembre pour présenter sa démission, pour n’avoir pas su empêcher l’opération du 7 octobre du Hamas.
Halevi a décidé de démissionner à la fin de l’année, en attendant la conclusion des enquêtes sur l’incapacité de l’armée israélienne à répondre efficacement à l’attaque-surprise du Hamas, rapporte la chaîne israélienne Channel 12.
Ceci alors que le chef de la police israélienne en Cisjordanie, le chef adjoint Uzi Levy, a lui aussi informé de son intention de démissionner, jeudi.
Cela intervient après que le général de brigade Yossi Sariel, commandant de l’unité de renseignement 8200 de l’armée israélienne, a annoncé sa démission. Sariel fait partie des responsables de haut niveau de l’armée israélienne, qui ont démissionné après avoir essuyé des critiques de divers milieux pour avoir échoué à empêcher les événements du 7 octobre.
En raison des échecs du renseignement de l’armée au cours de l’opération Tempête d’al-Aqsa et avant cela, il a remis sa lettre de démission à Herzi Halevi, rapporte le journal israélien, Yedioth Aharonoth.
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Au cours des trois derniers mois, le commandant de la division de Gaza de l’armée israélienne, le général de brigade Avi Rosenfeld, le chef du district sud du service d’espionnage intérieur israélien, Shin Bet, et un officier de la division de Gaza ont tous trois démissionné pour la même raison.
Le 3 septembre, Tamir Yadai, le chef des forces terrestres de l’armée israélienne, a démissionné pour des « raisons personnelles » après trois ans de service.
Le général de division Aharon Haliva, chef de la direction du renseignement militaire de l’armée israélienne, a démissionné le 22 avril après avoir échoué à prédire l’attaque du Hamas contre Israël.
Le général de brigade Amit Saar, chef de la division de recherche de la direction du renseignement militaire, a lui aussi démissionné la première semaine de février « pour des raisons personnelles ».
