Des manifestants de gauche sont descendus dans les rues de Paris pour s’opposer à la nomination de Michel Barnier, du parti Républicain, au poste de Premier ministre.
Ils ont qualifié cette nomination de « coup de force de Macron », exprimant ainsi leur mécontentement.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré que 110 000 personnes étaient descendues dans les rues de diverses villes françaises, dont 26 000 à Paris, tandis qu’un leader de gauche a estimé la participation à travers la France à 300 000.
Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes de France, notamment à Nantes à l’ouest, à Nice et Marseille au sud et à Strasbourg à l’est.
Jeudi 5 septembre, le président Macron a nommé au poste de Premier ministre Michel Barnier, un ancien ministre des Affaires étrangères de 73 ans, qui a agi comme négociateur du Brexit pour l’Union européenne. En effet, Macron semble vouloir aller de l’avant après des élections anticipées au cours desquelles son alliance centriste est arrivée en deuxième.
Le 6 septembre, Michel Barnier a déclaré qu’il était ouvert à la nomination de ministres de toutes tendances politiques, y compris « des gens de gauche ».
Néanmoins, une alliance de gauche, qui s’est imposée comme le principal groupe politique en France suite aux élections de juin-juillet, a exprimé son opposition à la nomination de Barnier par Macron, malgré le fait qu’elle n’ait pas réussi à obtenir la majorité absolue.
L’alliance de gauche avait proposé Lucie Castets, une économiste âgée de 37 ans, au poste de Premier ministre. Cependant, cette suggestion a été écartée par Macron, qui a soutenu qu’elle ne pourrait pas remporter un vote de confiance dans un Parlement dépourvu de majorité absolue.
Samedi 7 septembre, un grand nombre de manifestants ont exprimé leur mécontentement à l’égard de Macron, en lui adressant des appels à la démission.