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Présidentielle en Algérie: Tebboune s’attend à une réélection facile

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un poster géant d’Abdelmadjid Tebboune à Oran, en Algérie, le 5 septembre 2024. ©AFP

Les Algériens se sont rendus aux urnes pour une élection présidentielle anticipée au cours de laquelle le président sortant devrait être réélu.

Abdelmadjid Tebboune, qui occupe actuellement les fonctions de président et de ministre de la Défense, est le principal candidat parmi les trois en lice pour la présidentielle supervisée par l’Autorité nationale indépendante des élections.

Tebboune qui a pris ses fonctions le 19 décembre 2019 pour un mandat de 5 ans, a décidé d’organiser l’élection présidentielle anticipée, invoquant des « raisons purement techniques ».

Plus de 24,3 millions de personnes sur 50 millions sont en âge de voter. Plus d’un tiers des électeurs, soit 36%, ont moins de 40 ans. Les premiers résultats de l’élection pourraient tomber samedi soir, avec une annonce officielle prévue au plus tard dimanche.

Tebboune, 78 ans, ancien membre du Front de libération nationale (FLN), principal parti politique algérien, se présente aujourd’hui en tant qu’indépendant à cette élection. Il a promis de relancer l’économie algérienne, avec pour objectif d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars d’ici 2027 et de construire 2 millions de logements.

Présidentielle en Algérie : plus de 24 millions d'électeurs appelés aux urnes

Les deux autres candidats en lice sont Abdelaali Hassani Cherif, 57 ans, et Youcef Aouchiche, 41 ans.

Hassani Cherif est le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), un parti islamique centriste. Il s’est prononcé en faveur du rétablissement de « libertés qui ont été réduites à néant ces dernières années ».

Aouchiche est issu du Front des forces socialistes (FFS). Il a été actif dans le mouvement étudiant et a rejoint la FFS à 19 ans. Aouchiche s’est engagé à représenter « toutes les franges de la société dont nous défendrons les intérêts ».

La campagne électorale s’est déroulée du 15 août au 3 septembre, suivie de trois jours de silence, durant lesquels les candidats étaient interdits de toute activité politique.

Quel que soit le candidat qui remporte plus de 51 % des voix, il peut obtenir un mandat de cinq ans et avoir le pouvoir de nommer et de révoquer les membres du cabinet et le Premier ministre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV