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L’Iran qualifie de « sans fondement » les allégations d’ingérence dans le processus électoral US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nasser Kanaani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. ©Nournews

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de « sans fondement » les allégations de l’administration américaine sur une quelconque ingérence de Téhéran dans les prochaines élections américaines.

« Une fois de plus, nous considérons que ces allégations éculées sont sans fondement et biaisées et ne servent que des objectifs de politique intérieure aux États-Unis, et nous rejetons de telles accusations », a déclaré ce vendredi 6 septembre Nasser Kanani.

Ce commentaire intervient après que le procureur général américain Merrick B. Garland, le FBI et d’autres agences d’espionnage américaines ont accusé certains pays, dont l’Iran, de s’engager dans des efforts pour influencer le résultat de l’élection présidentielle américaine de novembre en menant des cyberattaques.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que les responsables américains ne peuvent pas résoudre les divisions et les problèmes internes de leur pays, qui ont des racines structurelles, politiques et sociales, en rejetant la faute sur les autres et en proférant des accusations contre divers pays.

« Le gouvernement américain, qui est le fer de lance de l’ingérence illégale dans les affaires intérieures des autres États indépendants et qui a à son actif une litanie de mesures destructrices de ce type, ne peut pas attribuer ses problèmes et crises internes aux autres pays en les accusant ou en dissimulant le sombre bilan de ses actions extrajudiciaires et de son ingérence dans les affaires intérieures des États indépendants », a ajouté Kanaani.

Le procureur général américain Merrick B. Garland a récemment accusé l’Iran d’actions « agressives » visant à influencer les élections de novembre aux États-Unis, citant ce qu’il a présenté comme des rapports de renseignement.

Dans une déclaration conjointe le mois dernier, le FBI, le Bureau du directeur du renseignement national et l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) ont également prétendu que l’Iran prenait des mesures pour cibler les campagnes politiques et le public américain avec des opérations de cyber-influence.

Le 20 août, la mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies a réagi aux allégations « infondées » d’ingérence dans le processus électoral américain de novembre 2024. « De telles allégations sont infondées et dénuées de tout fondement. Comme nous l’avons déjà annoncé, la République islamique d’Iran n’a ni l’intention ni le motif d’interférer dans l’élection présidentielle américaine », a déclaré la mission iranienne à New York.

La mission permanente de l’Iran auprès de l’ONU avait auparavant clairement indiqué que le pays n’avait aucun objectif ni intérêt dans des « activités informatiques » visant à influencer la prochaine élection présidentielle américaine.

L’élection présidentielle américaine se tiendra en novembre et opposera l’ancien président américain Donald Trump à la candidate démocrate Kamala Harris.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV