Le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqchi a qualifié de ligne rouge pour la République islamique toute menace à l’intégrité territoriale des pays voisins ou tout nouveau tracé des frontières.
Dans un post publié jeudi sur X, le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que la stabilité régionale jouait un rôle essentiel dans la sécurité nationale de la République islamique d’Iran.
« La paix, la sécurité et la stabilité régionales ne sont pas seulement une préférence, mais un pilier de notre sécurité nationale », a-t-il écrit dans ce message.
« Toute menace provenant du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest et visant l’intégrité territoriale de nos voisins ou la redéfinition des frontières est totalement inacceptable et constitue une ligne rouge pour l’Iran », a-t-il ajouté.
Ce sont en effet, les récentes remarques du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans lesquelles il exprimait son soutien à la demande de l’Azerbaïdjan d’obtenir un accès libre à son enclave du Nakhitchevan en ouvrant le corridor de transport de Zangezur à travers l’Arménie, qui ont suscité un tollé en Iran.
Moscou et Bakou souhaitent que la Russie surveille et contrôle le corridor, mais Erevan et Téhéran s’opposent à un tel projet.
Lors d’une « réunion » lundi, avec l’ambassadeur de Russie à Téhéran, le directeur général du département Eurasie du ministère iranien des Affaires étrangères a fait part de l’opposition de l’Iran à « tout changement géopolitique dans le Caucase ».
Le responsable iranien lui a déclaré que « le respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et des intérêts mutuels des pays était le garant d’une paix durable et le fondement de la coopération régionale dans le Caucase », selon un compte rendu des discussions rédigé par le ministère iranien des Affaires étrangères.
