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Les manifestants israéliens réclament la démission de Netanyahu et de son cabinet

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants israéliens exigent la démission de Netanyahu et la libération des captifs détenus à Gaza, septembre 2024. ©AFP

Les Israéliens ont une fois de plus envahi les rues pour exiger la démission du Premier ministre du régime, Benjamin Netanyahu, et de son cabinet d’extrême droite pour leur échec à obtenir la libération des prisonniers détenus à Gaza.

Mardi soir, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes, dont Rehovot, Hod Hasharon et Tel-Aviv, pour dénoncer Netanyahu qui a systématiquement entravé le cessez-le-feu à des fins personnelles et politiques.

Dans certaines zones, les manifestants ont mis le feu et bloqué des rues, ce qui a incité les forces israéliennes à s’affronter avec eux.

Ils ont également critiqué les nouvelles conditions de la trêve de Gaza, qui incluent le contrôle par le régime de zones telles que le corridor de Netzarim ainsi que le passage de Rafah.

Les manifestants ont juré de poursuivre leur protestation jusqu’à ce que tous les prisonniers soient libérés.

Netanyahu est dans une situation délicate en raison de sa gestion de la guerre à Gaza et de sa réticence à un cessez-le-feu.

Dimanche soir, des centaines de milliers de manifestants ont allumé des fusées éclairantes sur les routes principales et bloqué une autoroute principale de Tel-Aviv en scandant des slogans anti-régime.

Ils ont appelé Netanyahu à conclure un accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance palestinien Hamas après que l'armée israélienne a retrouvé les corps de six captifs détenus dans le territoire palestinien assiégé.

Cette manifestation était la plus grande manifestation anti-Netanyahu depuis le début du génocide palestinien à Gaza.

Plus de 100 captifs israéliens et étrangers se trouvent toujours à Gaza. Cependant, environ un tiers d'entre eux sont morts dans les frappes du régime, le sort des autres étant encore inconnu.

Lundi, l'aile militaire du mouvement de résistance Hamas a averti que davantage d'Israéliens seraient tués si le régime continuait à utiliser des moyens militaires pour les libérer de leur captivité dans la bande de Gaza.

« La pression militaire équivaut à la mort et à l'échec. Un accord d'échange équivaut à la liberté et à la vie », pouvait-on lire sur une affiche publiée lundi par les Brigades al-Qassam.

L'affiche représentait un combattant de la Résistance tenant un pistolet portant le logo de l'unité fantôme des Brigades al-Qassam, et un soldat israélien en arrière-plan assis dans un tunnel, la tête baissée.

Netanyahu et l'armée israélienne ont « intentionnellement entravé » un échange de prisonniers et sont donc « pleinement responsables » de la mort de captifs israéliens, a déclaré Abu Obeida, porte-parole des Brigades al-Qassam.

Ces propos ont été tenus quelques jours après que l'armée d'occupation a découvert les corps de six captifs dans un tunnel de Rafah, ville du sud de Gaza. Le Hamas a déclaré qu'ils avaient été tués lors de frappes aériennes israéliennes.

La mort des six captifs a déclenché la fureur des Israéliens qui dénoncent depuis des mois la politique de Netanyahu consistant à torpiller un accord avec le Hamas en faveur de ses intérêts politiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV