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Démission du chef de l’unité 8200 d’Israël une semaine après les représailles du Hezbollah

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Yossi Sariel démasqué comme chef de l’unité 8200 et architecte de la stratégie de l’IA après qu’un livre écrit sous un pseudonyme révèle son compte Google. ©Guardian Illustration

Le chef de l’unité 8200 du régime d’occupation d’Israël et architecte de l’intelligence artificielle (IA) de l’armée sioniste, le général de brigade Yossi Sariel, devrait démissionner dans les semaines à venir, a rapporté dimanche 1er septembre le site d’information israélien Walla.

Cette démission tombe après que le chef de la plus grande unité de collecte de renseignements de l’armée israélienne n’a pas réussi à avertir le commandement militaire israélien de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, menée le 7 octobre 2023 par le mouvement de résistance palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, le général de brigade Yossi Sariel et le général de division Aharon Haliva, chef du renseignement militaire israélien (Aman), ont été la cible des critiques pour n’avoir pas su anticiper l’opération du Hamas.

Le général de division Aharon Haliva a été l’un des premiers responsables israéliens à admettre sa responsabilité dans l’échec des services de renseignement et a présenté sa démission.

À noter que l’unité 8200 de la direction du renseignement militaire de l’armée israélienne, qui se targuait jusqu’à présent d’une expertise en matière de renseignement d’origine électromagnétique (SIGINT), de décryptage, de contre-espionnage, de cyberguerre, de renseignement militaire et de surveillance, mais aussi de jouer un rôle de premier plan dans la sécurité de l’entité, se comparant même à l’Agence nationale de sécurité des États-Unis (National Security Agency) a connu un changement révolutionnaire sous la direction de Sariel, qui a poussé à l’intégration de l’IA dans les fonctions de la force. Réputé pour son travail au sein de la communauté du renseignement, Sariel a commis une série de maladresses qui ont assombri sa carrière à la Direction du renseignement militaire (Aman).

Non seulement Sariel n’a pas pris les mesures de sécurité appropriées avant le 7 octobre, mais il a également révélé par erreur son identité début avril. Ceci intervient alors que l’identité du chef de l’unité 8200 et celle d’autres hauts commandants des unités stratégiques de l’armée israélienne est gardée top secret. Cependant, une erreur commise par Sariel a annulé les effets des protocoles israéliens.

Après avoir gardé son identité secrète pendant près de deux décennies, Sariel l’a révélée après avoir publié un livre sous un pseudonyme.

Dans ce droit fil, le journal britannique The Guardian a déclaré dans un rapport : « Cette faille de sécurité embarrassante est liée à un livre qu’il a publié sur Amazon. Yossi Sariel a laissé une trace numérique vers un compte Google privé créé à son nom, ainsi que son identifiant unique et des liens vers les cartes et les profils de calendrier du compte ».

Selon le rapport du journal britannique, une version numérique du livre comprenait un e-mail anonyme qui permettait de remonter facilement au nom de Sariel et à son compte Google.

Quelques jours plus tard, le journal The Guardian a publié un autre article, rapportant que Yossi Sariel posséderait plusieurs comptes sur les réseaux sociaux sous son propre nom. The Guardian a identifié des comptes apparemment liés à lui sur Facebook, Instagram, Skype et LinkedIn.

Le compte Facebook, qui a été supprimé, semblait inclure une photo de son visage et était associé à une page appartenant à un groupe d’anciens officiers de l’unité 8200, toujours selon le rapport du journal britannique.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV