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L’ONU met en garde contre les conséquences des propos de Ben-Gvir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre israélien de la Sécurité, Itamar Ben-Gvir. ©IQNA

Les condamnations mondiales ont afflué après les déclarations du ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, sur son projet de construire une synagogue dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa.

Les Nations unies ont vivement condamné ces propos, et leur porte-parole, Stéphane Dujarric, a déclaré : « Ce type de déclarations est pour le moins contre-productif. Elles risquent d’envenimer une situation déjà très tendue. »

Lors d’une conférence de presse lundi, Dujarric a souligné la sensibilité entourant le statut des lieux saints dans la ville de Qods, affirmant qu’il existe un statu quo convenu entre les parties concernées pour les lieux saints de la ville, « qui doit être respecté par tous ».

Il a appelé au respect de l’accord, tant dans les actes que dans les déclarations publiques, pour éviter une nouvelle escalade des tensions.

L’ONU s’est jointe au Qatar, à la Jordanie et à l’Arabie saoudite pour dénoncer publiquement Ben-Gvir.

Auparavant, le ministre israélien d’extrême droite avait affirmé que les juifs avaient le droit de prier à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa. Il a déclaré qu’il construirait une synagogue sur ce site.

« Si je pouvais faire ce que je veux, une synagogue serait également établie sur le mont du Temple », a déclaré lundi matin à la radio militaire israélienne le ministre extrémiste du cabinet de Netanyahu, connu depuis longtemps pour tenir des propos incendiaires.

L’OCI condamne les propos de Ben-Gvir

Parallèlement, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné dans les termes les plus forts les déclarations de Ben Gvir concernant le projet de construction d’une synagogue dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa.

L’OCI a déclaré dans un communiqué qu’elle considère les déclarations du ministre extrémiste et la poursuite des assauts et de la profanation des cours de la sainte mosquée al-Aqsa par les colons et les ministres israéliens comme « une violation flagrante des Conventions de Genève et du droit international ».

« La ville de Qods fait partie intégrante des territoires palestiniens occupés en 1967, et est la capitale de l’État de Palestine », a noté l’OCI, soulignant que « toutes les décisions et mesures prises par le régime israélien pour judaïser la ville occupée d’al-Qods n’ont aucun effet juridique ».

L’OCI a également déclaré qu’elle tenait Israël « pleinement responsable » des conséquences des propos de Ben-Gvir et des attaques systématiques d’Israël, qui constituent une provocation à l’encontre des sentiments des musulmans du monde entier.

La mosquée Al-Aqsa est le troisième site le plus saint des musulmans.

En vertu d’un accord signé entre Israël et le gouvernement jordanien au lendemain de l’occupation de la partie orientale de Qods par le régime sioniste en 1967, les cultes non musulmans sont interdits à l’intérieur de la mosquée. 

Les propos controversés de Ben-Gvir surviennent alors que le régime sioniste maintient sa machine de guerre en marche dans la bande de Gaza.

Depuis début octobre, Israël a tué au moins 40 476 Palestiniens à Gaza et blessé 93 647 autres habitants de l’enclave assiégée.

Cette campagne barbare a commencé après que le Hamas a lancé une opération militaire sans précédent dans les territoires palestiniens occupés par Israël près de Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV