L’armée israélienne a laissé derrière elle d’importantes destructions dans les zones situées au nord de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, détruisant près de 70 % des bâtiments de la seule cité de Hamad.
Yamen Abou Sulaima, porte-parole de la défense civile à Khan Younès, a fait ces remarques, dimanche 25 août, alors que le régime israélien poursuit ses bombardements incessants sur les zones du nord de Khan Younès.
Il a ajouté que la dévastation est particulièrement grave et que « la souffrance est encore plus grande » à Hamad, où les avions de guerre israéliens ont réduit en ruines des dizaines d’immeubles d’habitation.
Abou Sulaima a déclaré : « La cité de Hamad est une zone dévastée où près de 70 % des bâtiments sont détruits. Nos équipes espèrent récupérer des corps. Cependant, les équipes de la défense civile manquent de machines lourdes. Nous en avons vraiment besoin dans de telles situations. »
Plus tôt dans la journée, les médias palestiniens ont publié des images de la dernière situation dans la ville de Hamad, au nord de Khan Younès, montrant que tous les signes de vie dans la région ont complètement disparu.
Les forces israéliennes ont commencé à bombarder Khan Younès le 22 juillet, forçant environ 180 000 personnes à fuir, dont beaucoup ont été déplacées quatre ou cinq fois, voire plus.
L’armée israélienne a émis à plusieurs reprises des ordres d’expulsion à l’encontre des Palestiniens habitant dans le sud de la ville de Gaza. De tels ordres d’évacuation annoncent généralement l’imminence d’attaques terrestres de la barbarie israélienne.
En juillet dernier, une agression terrestre israélienne avait coûté la vie à des dizaines de Palestiniens.
Israël a lancé sa guerre brutale contre Gaza le 7 octobre dernier après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené une opération historique contre le régime usurpateur en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Depuis le début de l’agression, le régime israélien a tué au moins 40 334 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants. Quelque 93 356 autres Palestiniens ont été blessés pendant cette période.