Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) s’engage à riposter par une réponse plus large que l'opération « Vraie promesse » en représailles à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, commis par le régime israélien à Téhéran, la capitale iranienne.
Le commandant adjoint du CGRI, le général de brigade, Ali Fadavi a déclaré, lundi 19 août : « Le régime usurpateur israélien a commis un grand crime en assassinant le chef politique du Hamas et, il sera puni plus sévèrement que lors de l’opération « Vraie promesse » donnée comme riposte à son agression du mois d’avril. »
Selon lui, cette riposte interviendra à un bon moment et à un endroit approprié.
« C'est nous qui déciderons du moment et du lieu de cette réponse », a-t-il précisé en ajoutant que la riposte aurait certainement lieu.
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh a été assassiné en juin, dans sa résidence à Téhéran, sur le sol iranien, alors qu’il venait d’assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian.
Alors que le régime sioniste a nié toute responsabilité dans cet attentat, Téhéran a lui annoncé que c’était bien Tel-Aviv qui était derrière cet attentat et que ce dernier devait s’attendre à un châtiment sévère.
Le CGRI a lancé le 13 avril, des centaines de drones et de missiles sur les territoires occupés par Israël en réponse à l’attaque du 1er avril du régime sioniste contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas qui avait causé la mort de deux généraux du CGRI et de cinq de leurs officiers.
Toujours en évoquant la réponse en attente de l'Iran concernant l'assassinat de Haniyeh, le général Fadavi a déclaré : « Il y a un tel tumulte dans les territoires occupés » parce que le régime attend son châtiment « jour et nuit ».
