Le bureau des médias du gouvernement de Gaza confirme la mort d'un autre journaliste palestinien lors d’une offensive israélienne contre l’enclave assiégée, portant à 170 le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre en octobre 2023.
Le photojournaliste Ibrahim Muhareb couvrait, dimanche 18 août, l'infiltration des chars de combat israéliens au nord-ouest de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, lorsque toutes ses communications ont été coupées.
Les troupes israéliennes ont tiré à balles réelles et des roquettes sur un groupe de journalistes. Les ambulanciers palestiniens ont retrouvé le corps d'Ibrahim Muhareb près de la cité résidentielle de Hamad.
⚠️ Le journaliste Ibrahim Muharab a été retrouvé mort près de Hamad City, au nord-ouest de Khan Younès, après que l'occupation israélienne a ciblé un groupe de journalistes dans la région hier.
— Press TV Français (@PressTVFrench) August 19, 2024
Ils ont également tiré dans le dos de la journaliste Salma Al-Qadoumi pic.twitter.com/2x1z05T2qQ
Les journalistes qui couvrent les événements dans la bande de Gaza, sont confrontés à de grands dangers causés par les assauts terrestres et les frappes aériennes de l'armée israélienne. Les communications sont perturbées et ils sont souvent confrontés à difficultés d'approvisionnement et à des pannes de courant.
Le régime israélien a lancé la guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023 après que des groupes de résistance palestiniens ont mené une opération surprise baptisée « Tempête d’Al-Aqsa » contre les territoires occupés.
En outre, il a imposé un siège total à Gaza, ce qui a réduit au minimum l’approvisionnement en nourriture, en médicaments, en électricité et en eau vers le territoire palestinien.
À ce jour, le régime israélien a tué au moins 40 099 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants. 92 609 autres personnes ont été blessées.