Le Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas) a annoncé qu’il « ne participerait pas à de nouvelles négociations » avec le régime israélien sur un cessez-le-feu à Gaza. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 14 août, Ahmad Abdel Hadi, un haut membre du Hamas.
En outre, un autre haut responsable du Hamas, Sami Abou Zohri, a également déclaré à Reuters le même jour : « Le Hamas est attaché à la proposition qui lui a été présentée le 2 juillet, qui est basée sur la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU et le discours du président américain Joe Biden. Le Hamas est prêt à entamer immédiatement des discussions sur un mécanisme pour mettre en œuvre cette même proposition. »
« Si on entame de nouvelles négociations, cela permettra à Israël d’imposer de nouvelles conditions et d’utiliser le labyrinthe des négociations pour commettre davantage de massacres », a déclaré le responsable palestinien.
Parallèlement, le quotidien anglophone Arab News, publié en Arabie saoudite, a rapporté mercredi 14 août que des documents non publiés consultés par le New York Times montraient qu’Israël avait exigé de nouvelles conditions de cessez-le-feu fin juillet auprès des médiateurs américains, égyptiens et qataris.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a imposé en personne de nouvelles conditions aux négociations de cessez-le-feu avec le Hamas, selon Arab News.
Netanyahu n’a cessé d’accuser les responsables du Hamas d’être à l’origine du blocage du processus de négociation, en dépit des critiques formulées à son encontre par les responsables israéliens, ajoute le rapport.
Par ailleurs, le journal Times a écrit : « Parmi les nouvelles propositions les plus controversées figurait une demande israélienne de supervision du corridor Philadelphie [Axe de Salaheddine], à la frontière sud de Gaza avec l’Égypte, après l’arrêt des combats. Cette proposition était absente des conditions israéliennes proposées en mai. »
En réaction, le Hamas a appelé les médiateurs « à présenter un plan pour mettre en œuvre ce qui a été convenu par le Hamas le 2 juillet 2024, sur la base de la vision de Biden et de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».