L'ambassadeur d'Israël au Japon a été exclu de la cérémonie organisée à Nagasaki pour commémorer le 79e anniversaire de l'explosion de la bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale.
C'est le refus d'inviter l'ambassadeur israélien Gilad Cohen qui indigne les pays occidentaux.
Sous la pression des activistes pro-palestiniens et des survivants des bombardements atomiques menés par les Etats-Unis au Japon, le maire de Nagasaki n’a pas invité l’ambassadeur du régime sioniste à la cérémonie du 79e anniversaire du bombardement atomique de la ville en 1945.
Et ce, alors que les ambassadeurs des Etats-Unis, de France, d'Allemagne, d'Italie et du Canada avaient menacé dans une lettre adressée au maire de Nagasaki, de ne pas assister eux-mêmes à l'événement si l'ambassadeur d'Israël lui, il y n'était pas invité.
Le refus du maire de Nagasaki d'inviter l'ambassadeur israélien Gilad Cohen est intervenu après que l’invitation de ce dernier à une cérémonie il y a trois jours dans la ville d'Hiroshima a provoqué des protestations massives de personnes dénonçant non seulement les attaques nucléaires américaines sur Nagasaki et Hiroshima mais également les crimes commis par le régime israélien à Gaza.
L’attaque atomique américaine sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 a provoqué la mort immédiate de plus de 210 000 personnes au moment de l’attaque, et des milliers d’autres civils, dans les années suivantes, morts de diverses maladies provoquées par les rayonnements atomiques.
Shiro Suzuki, le maire de Nagasaki, en réponse à la politisation de cette action par les ambassadeurs américain et israélien, a déclaré que la raison pour laquelle l'ambassadeur israélien n'a pas été invité est « d'éviter des situations inattendues et d'assurer une tenue pacifique et magnifique » de la cérémonie de la paix.
