Les combattants du Mouvement de la Résistance islamique au Liban, Hezbollah, ont mené une série d’opérations visant diverses positions militaires israéliennes dans la partie Nord des territoires occupés en 1948, à l’aide des drones de combat.
Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué que la base du Mont Neria, qui sert actuellement de quartier général de la division Golani de l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés avait été touchée par un certain nombre de drones vers 19h00 heure locale (16h00 GMT) lundi 5 août.
L’attaque a touché des bâtiments abritant des soldats et des officiers israéliens, faisant des morts dans la zone ciblée.
L’opération a été menée en représailles aux frappes israéliennes sur les régions du Sud-Liban, en particulier une attaque meurtrière contre le village de Mays al-Jabal.
Par ailleurs, une attaque à la roquette a visé la base aérienne d’Aïn al-Assad occupée par les États-Unis dans la province d’al-Anbar, dans l’ouest de l’Irak, blessant plusieurs militaires américains. Au moins trois explosions ont été entendues dans la base, probablement dues à des tirs de roquettes et à des frappes de drones.
Les frappes contre la base américaine sont également intervenues dans un contexte d’indignation des groupes de résistance face au soutien politique et militaire indéfectible des États-Unis à la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande de Gaza qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 39 600 Palestiniens.
Pour en parler, nous avons contacté Imad-e-Din Hamrouni, expert des questions politiques et Bernard Cornut, politologue.