Le ministre des Affaires étrangères par intérim note sur son compte X que la décision iranienne de demander des comptes au régime sioniste est sérieuse.
Le ministre des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, a souligné tôt dimanche 4 août dans un message sur son compte utilisateur du réseau social X (anciennement Twitter) que la décision de l'Iran de demander des comptes au régime sioniste est sérieuse.
Bagheri a d’ailleurs déclaré qu'il avait discuté, pour la seconde fois au cours des dernières 48 heures, des développements régionaux avec de hauts diplomates jordanien et égyptien.
« La situation en Asie de l’Ouest est particulièrement critique en raison des crimes persistants et des aventurismes dangereux du gang criminel au pouvoir à Tel-Aviv », a-t-il déclaré.
« Les pays musulmans de la région doivent adopter une position unifiée et décisive et prendre des mesures coordonnées pour empêcher la poursuite du génocide à Gaza et l’expansion de l’agression du régime sioniste dans la région », a-t-il ajouté, avant d’affirmer : « La décision iranienne de demander des comptes au régime est sérieuse ».
Le ministre par intérim fait ces remarques quatre jours après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien, Hamas, tué en martyr dans un raid israélien contre sa résidence à Téhéran.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré dans un communiqué qu’un projectile à courte portée armé d'une ogive pesant environ sept kilogrammes avait été utilisé dans l’attaque terroriste survenue aux premières heures du mercredi 31 juillet.
Le crime a été planifié et commis par Israël avec le soutien de l’administration américaine, a ajouté le CGRI, avertissant que le régime sioniste recevra « une punition sévère comme il se doit, d’une qualité appropriée et à un moment et à un endroit opportuns ».
Quelques heures avant l’attentat à la vie du martyr Haniyeh, Israël a assassiné Fuad Shukr, un haut commandant du mouvement de la Résistance islamique du Liban – Hezbollah – à Beyrouth.
Ces assassinats surviennent à un moment où le régime occupant mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, au cours de laquelle 39 550 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués depuis octobre 2023.